Skip to main content

Full text of "Vogue 1965 12"

See other formats


DEC. 6 F. 


en ipF 

Gaîté 1[ j 
en 

Couleur 1 
en ' 
Surprises 
en 

Beautés 


H PARIS 






ROMA 


VIA DEI CONDOTTI 10 







VOGUE 

DÉCEMBRE 1965 


NOTRE COUVERTURE : 
scintillante de la tête aux 
pieds. En couleur, en gaieté, 
avec ces robes-chandails de 
Pierre Cardin, toutes en 
paillettes Rhométal brodées 
par Vermont. Vous les trou¬ 
vez voyantes? Elles en ont 
seulement l’air. Car, sur¬ 
prise ! Elles sont ultra-faciles. 

Et confortables avec leurs 
manches longues. Elles sont 
ultra-légères : celle de gau¬ 
che est brodée sur Cigaline 
Nylfrance de Bucol, celle 
de droite sur crêpe de soie 
de Bûche. Vous y serez 
tellement à votre aise que 
votre succès est assuré. En 
beauté, avec le maquillage 
"Ultima” de Revlon, la gamme des produits les plus légers du 
monde. "Pastelombre” aux yeux et "Tawny Rose” à la bouche. 
Perruques plaquées à la gomina et luisantes comme des bijoux, 
d’Elrhodes. Aux ongles, trois couches de "Platinium” de Revlon. 



EDMONDE CHARLES-ROUX 
Rédactrice en Chef 

FRANÇOISE DE LANGLADE 
Rédactrice en Chef Adjointe 
ANTOINE KIEFFER 
Directeur Artistique 
FRANÇOIS NOURISSIER 
Directeur Littéraire 
JACQUELINE DE CROISSET 
Merchandising et Marketing 
FRANCINE CRESCENT 
Tissus, Cuir, Fourrures 
MARIE-JOSÉ DE LINARES 
Prct-à-Porter 

ANNE-MARIE CIIALMETON DE CROY 
Jersey, Lingerie 

JOSETTE MERLE D'AUBIGNÉ 


CAROLINE FLIPO 
FRANÇOISE MO H RT 


MARIE LAVIE-COMPIN 


Reportages 

SIMONNE BROUSSE 
ROBERTE PEY 


TINA SARI 
Secrétaire de Rédaction 
ROBERT CAILLÉ 
Directeur Commercial 
VICTOIRE BOUTARD 
Chef de Publicité 


Vogue est publié en France par 
Les Éditions Condé Nast S. A. 

4, place du Palais-Bourbon, Paris-7'. 

Téléphone : Invalides 73-19 
Adresse Télégraphique : Vopar, Paris. 
Telex n° : 26-752 Vopar, Paris. 

HENRY A. BERTRAND 
Président-Directeur Général 
CLAUDE VALLÉE 
Directeur de la Publicité 

Le Groupe Condé Nast comprend : 

Vogue, Maison & Jardin, Adam; 
aux U.S.A. : 

Vogue, Housc & Garden, Glamour, 
Mademoiselle, The Bride’s Magazine 
Analog Science Fact-Scicnce Fiction 
en Angleterre : 

Vogue, House & Garden, Brides, 

Wine & Food ; 
en Australie : Vogue; 
en Nouvelle Zélande ; Voguo ; 
en Afrique du Sud : Vogue ; 
en Italie ; Vogue & Novità. 

IVA S. V.-PATCEVITCll 
Président-Directeur Général 
ALEXANDER LIBERMAN 
Directeur des Éditions 
DANIEL SALEM 
Directeur Général International 

On poursuivra conformément aux lois 
la reproduction ou la contrefaçon des 
modèles, dessins et textes publiés dans 
la publicité et la rédaction de Vogue. 
Copyright (g) 1965 par les Éditions 


LA MODE 

59 Le Point de Vue de Vogue 
68 Maillots du soir pour l’hiver, l’été 
72 De l’or pour rire 
92 Le bestiaire de Noël 
94 Les mules pilotes 1966 
98 4 robes du soir 
110 Robes de lainage 

118 Les boutiques italiennes à l’heure du farniente 
125 Cent idées de cadeaux 

149 Montres et Bijoux 

150 Vogue-Éclat 


BEAUTÉ 

66 Parfums : le zest de la mode 
78 Bulletin Beauté 

Il faut manger pour maigrir 
4 stars, 4 beautés, 4 secrets 


DES GENS ET DES IDÉES 

18 Vogue a vu le Kabuki au Théâtre de France 
57 Le Carnet de Vogue 

86 Yul Brynner photographie ses amis les enfants 
102 Maïa Plissetskaya, par Ninette Lyon 
104 La duchesse d’Harcourt chezelle, par Mireille Vincendon 
116 La vie à Paris : Fortes têtes 


TOURISME 

60 Sicile, Pile au Trésor 
152 Vogue Voyage 


Dans VOGUE de janvier 

en vente le 28 décembre : 

Tenues de star pour la campagne 
Nouveau-nouveau Prêt à Porter 
La beauté vue à travers... 

Exclusif : les Patrons de Vogue 

L’amour des voitures analysé par une femme 















CHANEL 





Bijoux Couture...Cadeaux 















de charme 


Bijoux de RENEL 
FELIX 

1Î0, nie de Rivoli - PARIS 


Ceinture de J.-P. CÜVREAU &• 
SIMONETTA et FABIANI 
40, me 


6 


r/J 

tw. 


TYROL 


| Ceinture de LE MARCHAND 
MERRY 

6, me St-Florcntin - PARIS 



décembre 1965 



“Emma Danieli” 

célèbre 

actrice 

du 

cinéma 

italien 


Créations 


Bijoux C ASC 10 — FLORENCE (Italie) 

CHEZ 

Fernande Des granges 
Paris 





SOAP 


PRE-ELECTRIC SHAVE LOTION • AFTER SHAVE LOTION • HAÏR TONIC • 


ET POUR LUI - 














instant charmant 

,.où votre parfum devient un peu vous-même ! 

Ce moment subtil, confiez-le à un Step. 

Précis, précieux, automatiquement étanche, 
un Step vaporise votre parfum avec discrétion, 
sans jamais le dénaturer. 

La plus belle parure de votre coifTeuse... 
le plus fin bijou de votre sac... 

Cristaux, porcelaines de Limoges, 
laque de chine, argent, or fin... 

A partir de 11 F, 

meilleures parfumeries et grands magasins. 
Garantie internationale de 2 ans. 


EFFlV (T/Çfâlm PHOTO SAURIN 






MARCEL ROCHAS 


DÉCEMBRE 1965 



Ambassade, le nouveau vaporisateur VéBé met dans votre sac, 
dans votre geste, sur votre peau, trois nouvelles notes d’élégance. 

Ambassade, c’est un vaporisateur-bijou de sac, créé pour être offert 
à quelques femmes de goût par des hommes de goût. Sortez-le de 
votre sac ( il est absolument étanche ); dès la première pression il 
vaporise et cela plus de mille fois sans jamais altérer votre parfum. 

Votre geste, plus détendu, est plus gracieux, votre peau mieux 
parfumée. 

Laque noire ou guilloché-or, broderie à petits points ou porcelaine 
de Limoges, offrent à votre choix plus de 20 modèles que présentent 
dans le monde entier, Parfumeries de Luxe et Grands Magasins. 

Son prix : un détail auquel vous refuserez de vous arrêter quand 
vous le tiendrez en main. 



10 





















“Mariage” de 


DÉCEMBRE 1965 



en montagne, les 


îïrinski 


U 


Les Twinskl ERAM sont des co-ordinates absolus 
où pull-over fully-fashioned et pantalon (ou knicker) sont 
infailliblement assortis. Pourquoi ? 

Harmonie parfaite du haut et du bas. parce que ERAM 
a créé un nouveau tissu fonctionnel (laine et Hélanca) 
qu’il nomme : Elasknit, et dans les mêmes laines que ses 
pull-over. 


ERAM 2 RUE GENEVIÈVE-COUTURIER RUEIL- MALMAISON (S.-&-O ) 

Liste des dépositaires en page 154. 


Elasknit, extensible dans un sens 
et souple dans l’autre, chaud et 
confortable, imperméable à l'air 
età la neige, en pure laine peignée 
fmf, traitée waterproof Sandoz. 

Harmonie parfaite du Twinski, 
sans perte de temps et sans 
fatigue. 



12 












Oc *fôru 


TES DE FIN D'ANNEE 


POUR LES FÊTE 


DE FIN DANNÉE iH 
ue POUR LES FÊTES DE 

t-Mr c?e- < ^ t 'Aj£*VU 

IN D'ANNÉE 

POUR LES FÊTES DE FIN 
<2& PC 

'ANNÉE 

R LES FÊTES DE FIN D'A 
POI 

IÉE 'f&C^prwc dc*J 

l FÊTES DE FIN D’ANNÉE 
vjsJ&*VUi POUR LES f 

’ES DE FIN D’ANNÉE ^2 


POUR LES FÊTE 


^vu* Oc*fôvK&\ 


Robe de JACQUES ESTEREL 


A-4>*VU2 POUR LES F 

^VUA- Oc 'fô V * 

E FIN D’ANNÉE 
*W42 POUR LES FÊTES 

tri-MT Jb •'fôvKè* 

D’ANNÉE 1H 
2 POUR LES FÊTES DE 

K Oc 

NNÉE 

)UR LES FÊTES DE FIN 

'fôxrK&rirUï PO 

NNÉE 0 

LES FÊTES DE FIN D’Af 

pour le 

Oc'ÿ, 

ÊTES DE FIN D’ANNÉE 
JsJ&WUi POUR LES Fl 

^^JvtMT Oc "foui 

S DE FIN D ANNÉE 


AU! POUR LES FETES 


t MT Oc, 'fôxrf'Jyr^ 

IN D’ANNÉE Oc 'fâw 


De, ^èvf^JDArys/! 


IjvtMT Oc 


: FIN D’ANNÉE 


POUR LES FÊ‘ 


chez 

JACQUES ESTEREL 

&rwc POUR LES FÊTES DE FIN D’AN 


La plus belle écharpe pour Noël 

4732 perles de Bohême parfaites imitations d’Orient. Elles existent en rosé, olive ou gris. 


X^jvt-MT Oc 'fôxrh&VTvC POUR LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE 'fôùàruU* 






Elégant ensemble 
créé par GRIBICHE 
Modèle agréé 


Tissu de 


ÛWh.&MJlUX 


En vente chez Gribiche 
49 Rue de Rennes - Paris 
2 place Clemenceau - Biarritz 



(yedbriMajriB^ 




et maintenant Veau de toilette 

















VOGUE 



Par la perfection technique 
et la recherche constante de la création, 
Bueche-Girod maintient dans le monde 
la noble tradition des 
Grands Maîtres Horlogers. 

La production purement artisanale 
de ses montres bijoux est très limitée, 
et leur rareté leur confère 
ce prestige de l’exclusivité 
si recherché par les connaisseurs. 




I MONTRE EXTRA-PLATE PAVÉE DE DIAMANTS. BRACELET OR BLANC AJOURÉ. 

II MONTRE OVALE MINIATURE SERTIE DE DIAMANTS. BRACELET OR CISELÉ. 

III MONTRE RECTANGLE HOMME. CADRAN CHIFFRES ROMAINS. REMONTOIR CABOCHON SAPHIR. 


Catalogue et liste des dépositaires 


demande à “100 


PUBLICITÉ", 18, Rue de la Chaussée-d’Antin. Paris 9* 1 (Département BUECHE-GIROD). 








DÉCEMBRE 1965 


Nous avons rencontré 
Michèle Morgan 
chez Lorca. 


La frange qu’on venait 
de lui couper 

soulignait ce regard célèbre 
que nous retrouverons dans 
"Dis-moi qui tuer ?” 



VOGUE 
A VU 
LE KABUKI 



Rencontres au sommet au Thé⬠
tre de France. Le prince Itachi, 
second fils de l’Empereur du 
Japon, et la princesse Hanako, 
jeune, jolie et gracile dans son 
kimono de cérémonie, hono¬ 
raient de leur présence la pre¬ 
mière du Théâtre Kabuki de 
Tokyo. Événement d’une im¬ 
portance comparable à l’arri¬ 
vée de l’Opéra de Pékin il y a 
dix ans. Trois cents ans de tra¬ 
ditions, les meilleurs comé¬ 
diens du Japon, des décors, 
des costumes étranges et beaux 
comme des contes bleus. Un 
passé égal en gloire à celui de 
notre Comédie-Française, avec 
cette nuance qu’on n’exige pas 
de nos artistes qu’ils soient à 
la fois chanteurs, danseurs, 
comédiens et tragédiens, puis 
de se muer à l’acte suivant en 
chanteuses, danseuses, comé¬ 
diennes et ballerines (pas de 
femmes dans la troupe). La 
salle mi-française, mi-japonaise, 
était fort élégante. On vit bien 
trois cols roulés à l’orchestre 
et six paires de bas de laine. 
Le non-conformisme, lui aussi, 
s’intéressait au Kabuki. 

1. Les hôtes : Jean-Louis Bar- 
rault et Madeleine Renaud avec 
Dominique Arden. 2. Jean Vi¬ 
lar. 3. La comtesse Michel de 
Ganay. 4. Leonor Fini. 5. An¬ 
dré Pieyre de Mandiargues. 

6. Mme Yves Ciampi et Ichi- 
kawa Monnosuke, du Kabuki. 

7. Hanshiro Iwai, du Kabuki. 

8. Mlle Setsuko Ideta. 9. Mme 
Sarda et Mlle Liliane Lafabrie. 








Communiqué 





S i L f c 





s r 4 . ^ 

A N D I * * 


“ Duffi ”, manteau en vison SAGA lavender. 

Le col est très souple et peut être porté indifféremment 
très monté ou ouvert. Toque turban en vison assorti. 




DÉCEMBRE 1965 


Un produit sélectionné de L'ASSOCIATION DES VISONS DES GRANDS LACS, producteur des Visons d'élevage noir naturel. 



La brune la plus fascinante du monde : Le Vison GLMA 



R tter Bros., Inc.,224 W 30th St.,New York 


22 





VOGUE 



BALMAIN 


23 





la griffe 

marque l'élégance 


- W wV'-' 









mwïg r: 

mÈ&ài 


üi 




22, PLACE VENDOME, PARIS, 073-70-00 
NEW YORK - GENÈVE-LONDRES 













A Collerette platine et brillants 
B Clip platine et brillants 

C Bague platine et un brillant de 14 ta 
D Bracelet platine et brillants 
H Motits d'oreilles platine et brillants 




ÏO 









«la boutique» 


1 Collier or et brillants. 

2 Clip or et brillants. 

} Motifs d'oreilles or et brillants_ 

4 Poudrier or. 

5 Bague or et brillants. 

6 Bague or et brillants. 

7 Bague or et brillants. 

8 Bracelet or et brillants. 

9 Bracelet-montre or et brillants 

pour dame. 

10 Clip or et brillants. 

. 11 Boutons de manchettes or et rubis. 


I 2 Bracelet or. corail, brillants. 

émeraudes . 

lî Clip « Coccinelle» . 

14 Clip or, corail et brillant. 

15 Clip or, émail et brillants. 

16 Clip or, émail et brillants. 

17 Bracelet or et chrysoprase. 

18 Bracelet, or, aventurine et perles.. 

I 9 Clip or. brillants et rubis. 

20 Motifs d'oreilles or. brillants, 

émeraudes et rubis. 

21 Bracelet or. 


(EN DERNIÈRE PAGE) 

Clip « chien ». 

Clip « chat». 

Clip « moineau ». 

Clip « bélier » ... 

Clip « lion ». 

Clip « capricorne. 

Clip « hibou .. 

Clip « tortue. 

Clip « couroucou ». 


: échangés. Modèles dépo 


la Boutique, les bijou? 


peuvent 


mtptant aux prix marqués 










































fOGUE 


p r 1 

COIFFEUR-PARFUMEUR 

INSTITUT DE BEAUTÉ 

ROND-POINT DES C H A M PS-ÉLYSÉES 

45, AVENUE FRANKLIN-ROOSEVELT 


PARIS-8 e 
Téléphone : 359-16-53 
225-43-48 



ALTESSE 
Coiffure du Soir 


NICE 

25 bis. Promenade des 
Anglais 

CANNES 

3, boulevard de la Croisette 

JUAN-LES-PINS 

12, av. du Maréchal-J offre 

LA BAULE 
Hôtel Hermitage 

DEAUVILLE 
Bar du Soleil 

BIARRITZ 

Palais Continental 


L’HIVER 

MEGÈVE 

Hôte! Mont-d'Arbois 

ALPE D’HUEZ 

Grand Hôtel - Le Cigalon 


ON SS « FRANCE » 

NEW YORK 
Waldorf Astoria 

BERLIN 

Hôte! Berlin Hilton 

MEXICO 

Hôtel Hilton Continental 

ACAPULCO 
Hôtel Pierre Marques 

GENÈVE 

Hôtel Intercontinental 
Hôtel Président, quai Wilson 



JEUNESSE 
Coiffure du Jour 


SALON POUR MESSIEURS 
PÉDICURE 



PREMIER NOËL DE 

GANT DE CRIN 


la friction-parfum champêtre et boisée, tonique et fraîche, 
indispensable à votre jeunesse. 

Pour Elle et pour Lui 

LOLA PRUSAC 

COUTURE - PARFUMS - BIJOUX 
93, Faubourg-Saint-Honoré - 225-04-88 
PARIS 


31 















HERAMPREIS 1 

8, rue Tronchet - PARIS 8 e Tél. OPE : 42-65 

























dentelle 

c^te^eot 


CHAMPS' SAY PHOTO ASTRE COIFFURE CARITA 






PRESS CHINCHILLA 

tlie preoious fur for a. preoious few.. 






the precious f-ur for a, precious few. .. 


Adorablement léger et doux ce somptueux boléro 


Clndré Sauzaie 


36 






EMPRESS CHINCHILLA 

tlie precious fur for a, preoious few. . . 




Cardigan avec écharpe, capuchon amovible 


Chombert 

197, RUE SAINT-HONORÉ 
PARIS 






ElSÆF>rR.ESS CHINCHILLA 

tlue precious fur for a, precious few. .. 


“TANTA” Veste de chinchilla, col smoking 


Henri Stern 

4.RUE DES CAPUCINES 
PARIS 








38 A 







placer l'expérience. VVRENE, 
conjugaison unique de légè¬ 
reté, de finesse et de nervosité, 
est réalisé par les créateurs 
des - FILÉS LASTEX" 
Assurez-vous que votre soutien- 
gorge, votre gaine ou votre 
maillot de bain incorpore soit 
des FILÉS LASTEX soit des 
fils VYRENE. C'est pour 
vous la meilleure 
garantie. 


\zVrene 


LA PLUS ÉLASTIQUE DES FIBRES SPAMQEX 


um\ 


LES PLUS EMPLOYÉS DES FILÉS ÉLASTIQUES 


FILES LASTEX et FILS LACTRON S A. - 14-1 6, Bd Poissonnière. - PARIS 9 




carven 


fourrure 


-LA REINE D’ANGLETERRE 
. 


Manteau habillé en vison 
du Canada “Majestic” sapphire 



BRILLANTE INAUGURATION DU SALON DE COIFFURE 


RACHEL’S A MADRID 



LANCEMENT DE LA 
LIGNE 

VÉLASQUEZ CRÉÉE 
PAR 

ALFONSO, FÉLIX 
ET VALENTIN, SOUS 
LA DIRECTION 
ARTISTIQUE 
DE JOSÉ MARIA 


La Vicomtesse de Villa Miranda 
et le Torero Victoriano Valencia. 



Pitar Lopez, la célèbre danseuse, 
en compagnie de M. José Tamayo. 



“ Infanta Margarita ” coiffure inspirée du portrait de 
l'Infante Marguerite. 



"Breda" : “Les Lances" de Vélasquez. ont inspiré 
cette création de Rachel's. 



L’Ambassadrice d'Iran, ad¬ 
mirant ta coiffure “ Breda ”. 



Son Altesse Royale la princesse 
Maria Béatrice de Savoie, portant 
une merveilleuse cape des couturiers 
Herrera y Ollero. 



Coiffure “Conde Duque". 
Robe de Herrera y Ollero. 




Mrs Robert Parker, son Altesse Impériale la 
princesse Seldjouk, M. José Ramon Blanco, 
Manolo GU, Enrique Pastor de Velasco. 


Un public select et international se pres¬ 
sait dans les salons de Rachel’s, Juan 
Bravo 12. A cette occasion, parmi les 
personnalités les plus importantes : 

Son Altesse Impériale la Princesse Seld- 

Son Altesse Royale la Princesse Maria 
Béatrice de Savoie. 

L’Ambassadrice d’Iran. 

Madame de Lopez Bravo (épouse du 
Ministre de l’Industrie). 

La Comtesse de Courson. 

La Vicomtesse de Villa Miranda. 
Madame de Herrera. 

Madame de Canedo. 

Pilar Lopez (la célèbre danseuse). 

Lucero Tena (merveilleuse interprète de 
flamenco). 

Madame Noelle Larroque de "Votre 
Beauté”. 

Madame Anne Marie Casalis. 

Le toréro Victoriano Valencia. 

Monsieur José Tamayo (le grand metteur 
en scène). 

Le peintre Miguel Herrero. 

Monsieur Jean Chalon (du Figaro Litté¬ 
raire). 

Manolo Gil (le jeune premier de cinéma). 
Don Manuel Del Rey. 

Monsieur Alfonso Camorra (le meilleur 
ambassadeur de la paella Valenciana). 
Monsieur Jésus Vasallo (Directeur de 
"Elle” espagnol). 

Par un fait miraculeux du hasard, les 
somptueux modèles de Herrera y Ollero, 
les jeunes maîtres de la couture espa¬ 
gnole, allaient à merveille avec ces coif¬ 
fures inspirées du grand peintre Vélas¬ 
quez. 


Communiqué 













Amusant pour une toilette raffinée, duo Puff-Puff, talc et savon Blue 
Grass. F. 16,2;. Coffret en satin contenant un Flower Mist Blue Grass 
et 2 savons. F. 20 (ou le Flower Mist avec vaporisateur. F. 12) 


Les flacons “Italiens” Flower Mist égaieront votre salle de bains, Blut 
Grass, On Dit, My Love. F. 35. “ Eau de Parfum "Mémoire Chérie. F. 3S 



Très luxueuse mallette en cuir noir doublée de satin moiré. Elle contient 
la gamme des produits essentiels Elizabeth Arden. F. 525 



Originaux, de couleurs gaies et tendres, ces petits flacons de Sels d 
Bains couronnés de fleurs. Vous pouvez varier vos parfums. Quatre 
présentations : F, 10, F. 22, F. 30, F. 38, le Fluffy Milk Bath. F. 15 



Le cadeau destiné aux jeunes filles, 2 trousses piquées : Bleue, la Trousse 
pour la Jeunesse, destinée à toutes les peaux. Rose, Fraîcheur et Jeu¬ 
nesse, pour les peaux à “problèmes”. F. 20 


Créé pour Noël, le Pcrfume Spray Blue Grass ou Mémoire Chérie en 
vaporisateur rechargeable. F. 30. Flower Mist, flacon décoré Blue Grass 
F. 15,80. Mémoire Chérie. F. 25,50. Présentation spéciale Noël des pa 
fums prestigieux Blue Grass. F. 23. Mémoire Chérie. F. 25,30 



















Les mallettes, si pratiques que vous ne pouvez vous en séparer “Flying” 
en cuir noir et satin rose, garnie. F. 260. Ou en vernis noir, garnie. F. 120 




Raffinement extrême : 4 savons géants en forme de cœur, My love. 
F. 15. 6 savons cœur miniatures. F. 13,70. La boîte de 3 savons Blue 
Grass ou Mémoire Chérie. F. 12, F. 24. Porte-savon pour le voyage, 
Blue Grass, Mémoire Chérie, J une Géranium. F. 8 


Cadeaux de voyage : trousses souples “Voyager en Beauté”. F. 50. 
“Beauty Kit” en satin, pour les jeunes filles. F. 30. Elles contiennent 
les produits essentiels de soins et de maquillage. 


Toute nouvelle création, le Flacon décoratif “Espagnol” agrémenté 
d’un bouchon verseur. Sels pour parfumer votre bain : Blue Grass, 
June Géranium ou Mémoire Chérie. Trois tailles. F. 27, F. 40, F. 65 


Luxueux et raffinés, ces poudriers présentés dans des coffrets gainés 
de satin cyclamen ; poudrier rond “Cut Diamond” avec poudre 
compacte. F. 32. Rectangulaire, Cut Diamond ou Fleurs, pour poudre 
normale. F. 38. Vaporisateur de sac Blue Grass ou Mémoire Chérie. 
_ F- 3° 


Les femmes raffinées ne seront jamais prises au dépourvu avec ces 
2 mallettes garnies. Caravelle. F. 155. Parisienne. F. 133 






















L’embarras du choix : dans un Flacon “Espagnol” avec bouchon 
verseur en bois, Sels de Bains Sandalwood. F. 27. Dans un Flacon 
géant “Italien”, Eau de Cologne ou After Shave Lotion. F. 77 et F. 54. 
Dans le Flacon “Navy”, présenté dans un Coffret “Chevalier”. F. 45 


Toute la fraîcheur matinale dans un Flacon “Couronné” : Eau de 
Cologne. F. 19,60 et F. 33,80. Eau de Toilette “450”. F. 30,30. After 
Shave Lotion ou Pre Electric Shave Lotion. F. 12 et F. 18 



La gamme Arden for Men au parfum discret dans sa présentation 
“Blason” : Eau de Cologne. F. 19,60, F. 33,80, F. 62,30. After Shave 
Lotion. F. t2 et F. 18. Pre Electric Shave Lotion. F. 18 




Présentation “Blason”, duo pour le voyage, flacon souple, After Shave 
Lotion et Pre Electric Shave Lotion. F. 23. After Shave seul. F. 11,50. 
Flacons verre. Eau de toilette “ 450” et After Shave Lotion F. 25 Boîte 
tiroir contenant 3 savons Sandalwood. F. 17,40 



Coffrets “Blason” : 2 flacons classiques After Shave Lotion et Eau de Prêt pour le voyage avec la trousse en box calf gris, “New Kit”, conte- 
Cologne. F. 31,60. Le flacon “Navy”, modèle géant. F. 5 o nant After Shave Lotion, Eau de Cologne et Savon. F. 110. Trousse 

“Navy”, contenant After Shave Lotion, Eau de Cologne et Savon dans 
étui de plastique. F. 120 


arden ,0 men 


SMEETS-FRANCE-PARIS 


I dsf 










C’est proverbial ! Pour être à la Mode, faites comme ces français ... ces gens de goût qui 
aiment ce qui est bon, choisissent le meilleur en tout et en font leur habitude. Ils créent la Mode 
en France et par conséquent partout où le bon goût est reconnu, tout autour du Monde. 



VOGUE 




CASINO MUNICIPAL 

TOUS LES JEUX - TOUS LES SPECTACLES 


RESTAURANT DES AMBASSADEURS 
Déjeuners - Diners dansants ■ Galas 
REVEILLONS DE NOËL ET DE FIN D'ANNEE 
Les nuits chez "BRUMMELL" (Night Club du Casino) 


DU 18 DECEMBRE AU 31 MARS - 

CONDITIONS SPECIALES 
POUR LONGS SEJOURS 
dans 200 Hôtels de toutes catégories 


Sur la Croisette, 6 Palaces 


LE MAJESTIC 

ENTIEREMENT RENOVE 

Appartements de Grand Luxe - Air conditionné 
Piscine (eau de mer 22°) - Parking en sous-sol 

LE MONTFLEURV W 

10 courts de tennis - Piscine olympique chauffée 

AEROPORT NICE-COTE D’AZUR - Lignes desservant 

toutes les grandes lignes européennes et américaines 

AEROPORT DE TOURISME (Connes-Mondelieu) 


WELCOME 
moments : SYNC 
ACCUEIL DE FR 


/ 


Tous les sports de plein air 
TROIS GOLFS : Mougins. Mandelieu, Biot 
TENNIS - REGATES INTERNATIONALES 
CENTRE HiPPIpUE - MEETING INTERNATIONAL DE POLO 
COURSES (Hippodrome de la Côte d'Azur) 

Ses magnifiques plages de sable fin 
à 45 minutes des champs de ski ensoleillés 


45 



























Ajj^r -—A*. M 

A'a^L) vaj 




■è A yÆ' 


fwSBË 



fÆAWSf 

jÆj 


VAN CLEEF & ARPELS 

présentent en avant-première la nouvelle collection 1966 des Maîtres-Horlogers PIAGET 



La Côte-aux-Fées et Genève 










<1 MEYER OULIF 

ROBE DE CHAMBRE 
RILSAN DE T.S.R. 


MEYER OULIF A 
PYJAMA RILSAN 
DE T.S.R. 







photos de 










< ANDREA GRENIER 
CHEMISE DE NUIT 
RILSAN DE T,S.R. 


LORA A 

CHEMISE DE NUIT 
ET DÉSHABILLÉ RILSAN 
DE GERLET NIVERT 












< ANDREA GRENIER 
CHEMISE DE NUIT 
RILSAN DE T.S.R. 


LQRA A 

CHEMISE DE NUIT 
RILSAN DE GERLET NIVERT 













< MONY SIMY ODIS 
CHEMISE DE NUIT 
ET DÉSHABILLÉ 
RILSAN DE T.S.R. 


MEYER QULIF A 
PYJAMA RILSAN 
DE T.S.R. 






VOGUE 


Le 

carnet 

de 

vogue 


t 



R udi Gernreich : nom au- serait dans les salons de l’autre. 

trichien du couturier ca- Son mannequin préféré : Peggy 
lifornien qui fait le plus de Moffitt, ci-dessus... On parle 
bruit en Europe. On dit qu’il d’un nouveau ballet de Henze 
s’installerait à Paris en 1966 pour Rudolf Noureev... Ber- 
ainsi que le coilleur Vidal Sas- lin, capitale de la musique eu- 
soon. La collection de l’un pas- ropéenne, cela fait faire la gri¬ 



mace à plus d’une personne, 
mais on le dit beaucoup... 
Sergio de Castro : ce n’est pas 
un personnage de Monther¬ 
lant mais un peintre espagnol 
installé à Paris qui n’est vrai¬ 
ment très connu qu’en Alle¬ 
magne... Il paraît que les 
chaussures vont devenir trans¬ 
parentes... que Cocqueline, as¬ 
sistante de Courrèges, a dû 
renoncer à son vestiaire pen¬ 
dant son voyage incognito aux 
U.S. A., et s’habiller comme tout 
le monde... que le modéliste 
Karl Lagerfeld a décoré sa 
chambre en Vinyl blanc... que 
de plus en plus d’hommes 
d’affaires parisiens, au lieu d’or¬ 
ganiser des déjeuners d’affaires, 
donnent rendez-vous chez leur 
coiffeur. Les deux compères 
s’assoient côte à côte et dis¬ 
cutent pendant qu’on leur cou¬ 
pe les cheveux... 

Les trois dames du Prix Nobel 


de médecine, accompagneront 
leurs maris à Stockholm, ha¬ 
billées par Yves Saint Laurent... 
et les danseurs de l’Opéra por¬ 
teront aussi des costumes de 
Saint Laurent dans le ballet 
"Notre-Dame de Paris” dont 
la chorégraphie est de Roland 
Petit et le thème de Victor 
Hugo. Générale le 10 décem¬ 
bre. Ci-contrc, des hommes 
d’armes mondrianisés... Il pa¬ 
raît que Ribot, le célèbre éta¬ 
lon, actuellement aux États- 
Unis en mission reproductrice, 
refuse de repartir pour l’Italie 
sans son lad noir qui, seul, 
peut l’approcher, mais le lad ne 
veut pas quitter son pays... 
On dit que la Crème de Huit 
Heures d’Elizabeth Arden est 
miraculeuse pour les boulets 
des chevaux surmenés... que 
Roger Vivier est dépassé par le 
succès de ses chaussures à bou¬ 
cles d’argent. Il faut s’inscrire 
sur une liste d’attente... C’est à 
Bernard Shaw qu’est revenu 
l’honneur d’inaugurer la réou¬ 
verture du Théâtre de la Made¬ 
leine où désormais toutes les 
générales seront brillantes puis¬ 
que le nouveau directeur s’ad- 
pelle André Bernheim... 


Le décorateur de l’An 2000 
s’appelle Christian Gérard. Il 
hait les reconstitutions à la 
mode, prépare un salon de 
coiffure cosmique. Les casques 
se placeront tout seuls sur les 
têtes, les cendriers, hydrauli¬ 
ques, ressembleront à de peti¬ 
tes rivières. Il va redécorer le 
Bistingo de la rue Saint-Benoît 
en boîte futuriste. Quatre ni¬ 
veaux différents et, suspendues 
dans les airs, des nacelles 
comme de gigantesques girolles 
où l’on s’installera, où l’on dan¬ 
sera. Elles seront réunies en¬ 
tre elles par des escaliers ou des 
toboggans. A l’entrée, un ta¬ 
bleau lumineux pour y inscrire 
son nom et sa nacelle à l’inten¬ 
tion de ses amis présents dans 
la boîte... Vogue gagne le Con¬ 
court du tourisme : les direc¬ 
teurs de 25 offices étrangers 
établis à Paris ont décerné le 
Prix du Tourisme International 
à notre collaboratrice Simonne 
Brousse... Macha Méril grave 
son premier disque avec ses 
propres chansons : "Les mots 
des autres n’arrivent pas à sor¬ 


tir de ma bouche”, dit-elle... désordre. Toutes les demi-heu- américaines... "L’Echange d’un 
"Private view”: le titre anglais res un nouvel orchestre, des regard”, ballet de Françoise 
du livre d’un photographe célè- musiciens souvent anglais, tou- Sagan, sera présenté le 2 février 
bre. Lord Snowdon, ci-dessous, jours les cheveux dans le dos... à l’Opéra de Marseille où les 
y réunit 81 reportages sur "Salum Sanctorum” : le nom générales ont lieu le samedi 
des artistes anglais comme latin du plus récent et sélect pour que les Parisiens puissent 
Chadwyck, Sutherland, Riley, restaurant new-yorkais. Il est prendre l’avion... Il n’avait pas 
Bacon, Moore... "Piper Club” : interdit d’y fumer à table... exposé depuis 1956 : Balthus, 
le nom américain d’une boîte "Status”, encore du latin, titre ci-dessous, fera l’objet d’une 
romaine. Cinq pistes, un grand de la dernière-née des revues grande exposition en juin 1966. 








Pour l’élégance et la tenue de votre coiffure, 

LAN COM. E a réalisé une laque de beauté... 
qui fait votre coiffure douce à 1 œil 

comme au toucher. 


2 FORMULES : CHEVEUX GRAS ET NORMAUX - CHEVEUX SECS 





VOGUE 


arme... le zest de la séduction... le zest de la vie... le zzz 



les parfums / /f 

sans méthode, sans rai- 

son et sans compter, vous 
êtes impardonnable. Le parfum est 
affaire d’expérience, c’est comme de sa¬ 
voir goûter un vin, comme de juger d’un mor¬ 
ceau de musique. Les fabricants perfectionnent sans 
cesse leur emploi, leur conditionnement et leur présen¬ 
tation, depuis le 12 e siècle, depuis exactement Richard Cœur de 
Lion. Le grand art : trouver un mélange d’une centaine (au 
moins) d’ingrédients auquel aucune femme (et aucun homme) 
ne puisse résister. La technique : le vaporiser (ou l’atomiser) 

. sur la peau là où le sang affleure le plus près : sur la 
gorge, sur les poignets, au creux des bras. 
gg ggài- Votre rôle à vous: trouver celui qui, sur 

votre peau, provoque la réaction 
chimique la plus irrésis- 
tible. Reconnaissez- 


67 




maillots 
du soir 


oucher de soleil sur Palmyre : quel plus lumineux, plus réchauf¬ 
fant, plus éblouissant cadeau de Noël? Un avion pour Damas et 
vous êtes, quelques heures après, en Jordanie, en plein désert de 
Syrie, dans l’ancienne cité des sables, l’oasis de la reine Zénobie : 
les ruines de Palmyre. Dans votre valise, des robes à mettre dehors, 
pieds nus ; des robes qui ne se démodent pas, que vous porterez 
hiver comme été ; des robes qu’on met dans un sac comme un chandail 
et qui sont en réalité des "maillots du soir”. Pour les "orientaliser” : 
des bijoux extravagants, des parfums hardis et des coiffures "excentriques”. Elles ont été 
créées par Carita d’après d’anciennes gravures du Moyen-Orient mais ultra-modernisées : 
toutes prêtes, postiches, dans une boîte-avion. Ci-dessus, le blanc Jacques Griffe. Crêpe 
Arnel de Hurel. Taille haute. Bijoux Cis. Et une goutte d’"Enthousiasme” de Jacques 
Griffe. A droite, le turquoise Emilio Pucci, en jersey de soie. Accord parfait : son tout nou¬ 
veau parfum : "Vivara” au goût de mer et d’air, créé pour les longues nuits dehors... 


Dour 

'hiver, 

'été 


















U XXT 


■ ' n r 

.n 

\\| 

1;] 

Aï 

1 




I mmodéré, non. 
Amusant, oui. 
Fabuleux, pres¬ 
que : de l’or 
tricoté et de 
l’or imprimé. Voilà 
le soleil des soirs 
de fin d’année 1965, 
éclatants, fracassants. 
A la pointe de l’an¬ 
née nouvelle. Surpri¬ 
se pour un réveillon 
aux sports d’hiver : 
un pull-over or et 
velours ,page de gau¬ 
che. Cordonnet de 
soie tricoté au point 
de jersey, bordé de 
chenille de velours 
noir aux poignets 
et au col roulé. Il 
est porté sur un 
pantalon de Charles 
Gros, en crêpe de 
laine de Moreau. 
Marie-Martine Week- 
End. Pull-over,999 F. 
Pantalon, 299 F. 
Anneaux en résine 
synthétique noire de 
Péladan. Maquillage 
Guerlain Rive Gau¬ 
che. Ci-contre : chez 
vous, feu de joie en 
sari imprimé de fleurs 
naïves dans des tons 


coucher de soleil, 
or et orange. 

Haut, 
sans 
ches, à 
petit dé¬ 
colleté ar¬ 
rondi, fer 
mé dans 
dos. Panta¬ 
lon à jam¬ 
bes évasées 
La Malle de 
de, 900 F. Boucles 
d’oreilles et brace¬ 
lets Cis. Les perru¬ 
ques sont d’Elrhodes. 
Elles peuvent vous 
rendre service et fai¬ 
re de vous "ni tout 
à fait la même, ni 
mt à fait une autre”. 





DU 

CROCHET 

POUR 

RAVIR 





O nduleuses , sinueuses, les matières les plus souples pour les soirées les plus mouvementées. 

Idéales : La chenille et la laine. Ces robes vous suivront partout, au chalet, à la campagne, 
à la maison. Elles ne tiennent pas plus de place dans un sac de week-end que deux chandails. 
Leur petit air sans cérémonie requiert une accessoirisation gaie. Page de gauche : velouté, un 
long fourreau droit en chenille crochetée rose shocking. Sans manches et ras du cou: Jaeger 
chez Henry à la Pensée: 425 F. Anneaux dorés de Bijou-Box.Bracelets de Maryse Blanchard et Cis.Mu¬ 
les en gros-grain de Trevi. Ci-dessous : douillette, une robe crochetée en mohair blanc, vert et mar¬ 
ron à motifs "pomme de pin” s’épanouissant vers le bas. Lil à la Marotte, 550 F. Boucles d’oreilles 
Péladan. Bracelet de Maryse Blanchard. A la cheville, autre bracelet fait de médailles dorées de Cis. 
Coiffures Elrhodes. Amusez-vous à peindre vos ongles clairs presque blancs ou très foncés. 




R 


ien de plus 
de 

plus scintil¬ 
lant déplus 
éblouissant 
que ces nouvel¬ 
les blou ses, tou¬ 
tes en pastilles 
clignotantes. 

Une vraie flam¬ 
bée. Ci-contre : 
tunique courte, 
manches entièrement 
recouverte de pastil¬ 
les de Rhodoïd blanc 
et noir. Paco Raban¬ 
ne, 350 F. Elle est 
portée sur un panta¬ 
lon de Jean Gérard en 
crêpe "Melba” Rho- 
dia blanc et noir de 
Debiesse, 200 F. Le 
tout en vente chez Po¬ 
peline. Ballerines en 
verni noir de Giusti 
chez Bally St-Michel. 
Boucles d’oreilles de 
Jacques Gautier. 
Page de 
droite: 


Elles sont portées 
sur des pantalons de 
Mahr, en crêpe de 
Véron, 180 F chacun. 
Le tout en vente au 
Bistrot Boutique. 
Boucles d’oreilles as¬ 
sorties de Paco Ra¬ 
banne. Escarpins Cé- 
dric. Maquillage Pa¬ 
yot. Aux lèvres : le 
rouge à lèvres "Dia¬ 
ble rouge”. Toutes 
les coiffures ont etc 
créées par Elrhodes. 
Voir adresses p.155. 





VOGUE 



chaque chambre et d’un très amusant salon d’hiver vitré 1900. 
Un régime de sortie. — C’est un autre secret de la clinique. 
Vous en sortez avec tout un comportement différent en face 
de la nourriture. Non seulement vous serez d’autant plus 
attentive aux excès que vous avez été habituée à vous nourrir 
rationnellement, mais vous ne pourrez plus absorber des calo¬ 
ries inutiles. Car on vous aura établi un mode d’alimentation 
correspondant à votre mode de vie. On vous aura "rééqui¬ 
librée” définitivement. 

Tous les "à-côtés” comptent. — Associés à votre rééqui¬ 
libration alimentaire, un sauna, une salle de gymnastique, 
des massages, douches, le "training autogène”, etc. sont à 
votre disposition. Vous dormirez beaucoup, vous vous repo¬ 
serez énormément. Le cadre s’y prête : une grande maison 
familiale au milieu de pelouses et de parterres de fleurs. 
Des chambres confortables, ultra-silencieuses, dont les baies 
s’ouvrent sur le jardin, avec des salles de bains ultra-gaies, 
dont le plafond vitré donne sur le ciel. 

L’aspect pratique de la question. — Distance de Paris : une 
trentaine de kilomètres sur la route du Touquet. 

Durée de la cure : absolument variable selon les cas. Trois 
jours de désintoxication peuvent être suffisants pour une 
rétention d’eau due à la fatigue. Vous pouvez même ne vous 
y rendre que pour y prendre vos repas, et continuer vos 
occupations professionnelles à Paris si vous le désirez. 

Les interdits : jamais de vin, ni d’alcool, ni de pain. Permis : 
1 litre d’eau minérale par jour (non salée), 2 cafés et un 
ou deux jus de fruits. 

L’observance : trois ou quatre repas par jour quasi équiva¬ 
lents en taux de protides. 

Le prix : celui d’une chambre avec pension dans un bon 
hôtel. La clinique est agréée : vous êtes remboursée de 
42 F par jour. Ecrire à Vogue pour toute précision. 
Absolument tous les problèmes de régimes peuvent y être 
traités. Examens de laboratoires, dosages, analyses. Les cas 
les plus difficiles — médicalement parlant, c’est-à-dire diabète, 
sucre, etc. ou suites d’opérations chirurgicales de l’appareil 
digestif — comme les cas plus simples, relevant d’un besoin 
de désintoxication par exemple, sont considérés. De toutes 
façons, une vraie cure de santé, dont vous sortirez amincie 
et bronzée, méconnaissable. 

il 

faut 

manger 

pour 

maigrir 


BULLETIN BEAUTE 


79 







4 

stars 

beauté 

secrets 


Captivante : Eisa Martinel! i, c.i-dcjkus, I hante, éclatante. Et 
tellement de notre époque. Elle tourne " Diabolik" à \ew York 
avec une multitude de robes d'Yves Saint Laurent. "Je l'aime, 
dit-elle en riant, parce qu'il est d'avant-garde sans exagéra¬ 
tion'*. De lui, cette robe-bijou en crêpe, à manches rebrodées 
d'argent. Songeuse, .Mme Alain Delon, à droite. Curieuse, 
acheteuse, collectionneuse (de lions : c'est son signe), elle 
Ressaie tout. Comme Eisa, elle est ici maquillée par Carita. 



Irrésistible Jane Fonda : pas de bijoux, pas d’alliance, pas 
de rouge à lèvres. Rien sur les ongles, rien sur la peau. 
Appétissante en diable. Juste un soupçon de crème "Puff” 
de Max Factor le matin. Rien, sauf un mélange inimitable de 
la tête froide d’une petite fille précoce et de la féminité 
soumise d’une amoureuse. Un régime? "Bien sûr! Je ne 
mange ni gâteaux, ni glaces, ni pain. Mais beaucoup de 
pamplemousses.” Elle travaille beaucoup. Mme Vadim tourne 
sous la direction de son mari "La Curée”, un film tiré du 
roman d’Emile Zola et s’apprête à devenir au printemps 
"Barbarella” l’héroïne des bandes dessinées de Jean-Claude 
Forest. Elle meuble ses maisons, sa ferme : "en rustique 
provençal... Je suis si contente d’avoir trouvé un petit hôtel 
particulier dans le 17 e , tout meublé à mon goût, car j’ai 
vendu avant de venir en France mon appartement de New 
York. J’attache beaucoup d’importance aux endroits où je 
vis”... "Je cherche des robes du soir longues, très habillées, 
mais je n’aime pas beaucoup assister à des collections... Je 
préfère courir les antiquaires.” Ses perruques sont de Carita, 
ses faux cils aussi. Elle les pose elle-même pour la photo 
tout en bavardant avec une spontanéité et une gentillesse 
sans aucun apprêt. Se faire les yeux l’amuse. Comme cela 
vous amusera vous-même lorsque vous aurez réalisé que 
les faux cils, c’est la joie de vivre, maintenant. Jamais vos 
yeux n’auront été aussi beaux, aussi veloutés, aussi naturelle¬ 
ment soyeux, mousseux, que ceux d’Eve au Paradis Terres¬ 
tre. Vous n’aviez pas encore osé? C’est que vous gardiez un 
mauvais souvenir des trop noirs et trop visibles faux cils en 
vente il y a quelques années. Tout est changé. Ils sont main¬ 
tenant si "vrais”, si subtils, qu’il vous est sûrement arrivé 
de vous demander un soir en regardant les yeux de votre 
voisine de table : "A-t-elle des faux cils, oui ou non?” Vous 
aimez essayer une nouvelle recette de cuisine? Apprendre à 
jouer à un nouveau jeu? C’est la même chose. Ayez l’astuce, 
la patience et un peu d’habileté, et vous aurez l’avantage sur 
toutes les autres d’être la première à savoir faire vite. Vous 
trouverez dans le prochain numéro un guide complet et 
pratique de tous les faux cils existants. Sachez ceci : avant 
tout, la qualité. Les plus extraordinaires sont faits à partir 
de cheveux extrêmement fins, comme de la soie, fixés à la 
main sur une bande ultra-souple qui ne pèse rien. Les cils 

une 

beauté 

enfant 

blonde 


de vison sont plus brillants (ce sont ceux que les mannequins 
préfèrent pour les photos), ils sont aussi en général plus 
épais, donc un peu plus lourds. Attention à leur couleur. La 
plus flatteuse : n’importe quelle teinte sauf le noir. On le 
garde pour le soir. Du gris foncé, comme Eisa Martinelli, ou 
du brun, ou du bleu marine comme Mme Delon. Prenez du 
temps pour décider, presque autant que pour votre premier 
collier de perles. Ne choisissez pas un soir d’énervement et 
de hâte pour les poser vous-même pour la première fois. Allez 
dans un Institut. Le jour où vous aurez le temps, placez un 
miroir sur la table et regardez vers le bas. Vos mains sont 
libres. Mais ne prenez pas les faux cils avec vos doigts. Avec 
des pinces. Ils sont si délicats ! N’oubliez pas : il faut les cou¬ 
per différemment pour l’œil droit et pour l’œil gauche. Bien¬ 
tôt vous y serez tellement habituée que c’est tout juste si 
vous ne vous endormirez pas en oubliant de les enlever... 
Si vous êtes en grande forme un soir, et en veine d’inno¬ 
vation, brossez vrais cils et faux cils ensemble, et, juste à la 
pointe, un peu de poudre d’or. L'avant-garde, c’est tout ce 
qui brille. La grande nouveauté de l’année : les touches 
légères, nacrées, argentées, les "blush on” givrés, glacés, les 
ongles d’un blanc irisé (voyez notre couverture), les rouges à 
lèvres super-brillants. Le vif-argent de notre numéro de 
novembre est contagieux. Mais tout est dans la façon d’accro¬ 
cher la lumière. Dernier conseil, inattendu ! Pourtant c’est 
celui des stars de ces pages : rien n’est pire qu’une femme 
qui cherche l’ombre sous prétexte d’yeux cernés, de traits 
tirés. La lumière "gomme” les rides. Avancez la tête haute. 
Evidemment, dormez suffisamment ! Et faites tout pour être 
heureuse. Vous aurez moins besoin de toutes ces "choses” 
dans des flacons et dans des pots. Mais n’ayez pas peur de 
la lumière. Même artificielle. Vous serez plus gaie dans 
une soirée si vous osez affronter les lumières. A une con¬ 
dition : ne pas trop vous couvrir la peau. Il y a une façon 
de "découvrir” votre visage en vous maquillant, de mettre 
le minimum de make-up après beaucoup d’essais prépara¬ 
toires. Servez-vous d’une petite éponge très lisse et humide 
pour mettre un hydratant sous votre poudre. Trois touches 
brillantes au dernier moment : l’arcade sourcillière nacrée, 
les cils satinés, le rouge à lèvres ultra-lustré. Et l’on se 
retournera sur vous quand vous traverserez la lumière. 


Délicieuse, féminine, Jane Fonda, ci-contre, rose et nacrée comme un Renoir. Blouse à sequins, Guy Laroche. Longs che¬ 
veux soyeux, Carita. Nez ravissant poudré par Max Factor. Belles dents... et nouveau parfum "Fidji” de Guy Laroche. 





des 
rires 
et des 


jeux 


BRTOtER 


photographie 
ses amis 
les enfants 


3 . gauche, Héloïse, trois ans, fille du comte et de la comtesse Jean d’Ormesson, née Françoise Béghin. Ci-dessus, Dimitri et Michel, 
sept ans, avec Serge et Hélène, trois ans, les quatre jumeaux du prince et de la princesse Alexandre de Yougoslavie, née princesse de Savoie. 












DÉCEMBRE 1965 


LE 

BESTIAIRE 

DE 

NOËL 



Fabuleux, couverts de perles ou de turquoises, animaux-bijoux, animaux-symboles, animaux- 
surprises : Paris regorge d’animaux fantastiques. Pour l’utile ou l’inutile, pour le rêve ou 
la passion d’un collectionneur... Pour qu’ils restent le souvenir de cette année. Ci-dessus, 
un bélier d’or à tête d’émail, frisé de perles fines. Boivin. Page de droite , la chouette ailée 
en vermeil a des yeux de lapis-lazuli. Boutique Christian Dior. "La grenouille et le petit 
lapin”, fable de Marina et Boucheron. Le rhinocéros doré piqué de turquoises vient du 
Népal. Jansen. "Un hibou tenait en son bec une souris...” Moutardier d’argent de Marina. 
La tortue est une sonnette en argent massif. Jansy. Le caïman pince-papiers de la Boutique 
Roger et Gallet mord un long pendant d’oreilles brillant poire et brillants navette de Mau- 
boussin. "Il était une fois un crocodile...” en or, brillants et chrysoprases, de la Boutique 
Christian Dior, poursuivant un oiseau-pelote à dos de velours de la boutique Roger et Gallet. 


92 







Avec les pantalons, les mules s’affirment. Elles restent légères, en verni, en velours, en fourrure. Mais elles 
air bottier : presque des chaussures. Sobres. Géométriques. Solides. Page de gauche, en haut : une mule-cycliste en 
talon bas est retenu par une bride. Dessinée par Karl Lagerfeld. Charles Jourdan, 5, bd de la Madeleine, 119 F. En l 


mule-arlequin noire et blanche en veau mort-né. Contrastant : un nœud chapelier. Roger Vivier 
Page de droite : une mule-équerre en verni noir et chevreau blanc, à talon de 3 cm. Trevi, en 
Honoré, 54 F. Pantalon en shantung noir (Rhodia et Fibranne deDebiesse). Jean Gérard, en vente è 


sur mesures, 900 F. 
vente chez Elyse et 
i La Bergerie, 189 F. 





VOGUE 



à 

pantalons 

mules 

insolites 

Page de gauche : une mule-cancan en satin-velours vert émeraude à pouf de plumes d’autruche. Talon de 4 cm. Christian Dior 
sur mesures, 350 F. Ci-dessus : une mule-babouche en velours rose. Sur l’empeigne, un nœud de mousseline créponnée ton sur 
ton. Talon de 3 cm. Trevi en vente chez Pol. 44,50 F. Ample pantalon en soie satinée. La Malle de l’Inde. 500 F environ. 


97 








VOGUE 



ÉPAULES NUES, BRODERIES NACRÉES, COULEURS GIVRÉES 


4 ROBES 


Un nœud semble retenir toute la robe. Jeanne 
Lanvin, à gauche. Crêpe pure soie d’Abraham 
brodé au décolleté de perles fantaisie, strass 
et argent par Mesrine. Pointe assorde pour les 
frileuses. Faux cils en vison noir d’Helena 
Rubinstein. Dans les creux du bras, un nuage 
d’“Eau d’Arpège” en Vapospray de Lanvin. 


Un boléro en dentelle de Brivet rebrodé par 
Lesage couvre le corsage de mousseline drapée. 
Jean Patou, ci-dessus. Dentelle de Calais, par¬ 
semée de Pierres de Bohême et de minuscules 
plumes. La jupe est toute recouverte de den¬ 
telle simple. De Jean Patou aussi, la poudre 
“Pêche” ultra-fine, et la senteur “Câline”. 


99 



Longue chemise rebrodée et ceinturée de satin. 
Christian Dior, ci-dessous. Organza de Bian- 
chini-Férier, parsemé de pierreries de cristal 
par Lanel. Les bijoux assortis, en strass rose 
et blanc; les escarpins de satin; le rouge à 
lèvres “Ultra-Dior” n° 63 et l’ultime pulvéri¬ 
sation de “Diorissimo”, existant maintenant 
en atomiseur : tout est signé Christian Dior. 


Long fourreau décolleté arrondi dans le dos. 
Castillo, page de droite. Manches trois quarts. 
Taille glissante. Crêpe pure soie de Staron 
rebrodé de pampilles en Pierres Taillées du 
Tyrol par Vermont. Maquillage du soir rose 
irisé “Brilliance” d’Elizabeth Arden, ainsi que 
le parfum “longue durée” pour une nuit en¬ 
tière “Mémoire Chérie”. Coiffures Elrhodes. 



MANCHES LONGUES, BRODERIES IRISÉES, TEINTES PASTEL 


100 






Ninette Lyon est allée fouiller Moscou à la recherche de nouvelles recettes. Elle est revenue émerveillée. "Les célébrités moscovites du monde des arts I 
en savent aussi long, dit-elle, que le plus gourmand des Parisiens..." Mais avec Maïa Plissetskaya le dialogue culinaire s'est établi assez diffici -1 
1 f 1 T i lement. La plus célèbre ballerine de notre temps a éclaté de rire à toutes les questions de Ninette Lyon. Alors elles ont parlé de\ 
1V.I/vL'V cuisine mais aussi de danse et de voyage. Ci-contre : photographiée par Cecil Beaton, Maïa Plissetskaya à sa table de maquillage. 

PLISSETSKAYA 


L es femmes-huissiers en gris, sanglées dans des tailleurs stricts nous 
installent, mon interprète et moi. Ceci se passe à Moscou, dans un petit 
salon attenant à la plus belle loge du Bolchoï. Les fauteuils de velours rouge 
ont été recouverts de grosses housses blanches sous lesquelles apparaissent 
quatre petits pieds dorés. On dirait des fantômes en souliers du soir... Maïa 
Plissetskaya sort d’une répétition. A la diable... Ses belles, ses longues jambes 
disparaissent sous d’épaisses jambières en laine noire et elle a enfilé un pei¬ 
gnoir sur son maillot, un de ces peignoirs comme les ballerines en ont le 
secret. "Vous venez de Paris pour me parler cuisine? C’est de la folie furieuse! 
On ne parle pas cuisine à une danseuse! Vous savez ce que disait la Spessiv- 
tzeva?” Je fais non de la tête. "Vous savez qui elle était?” Très, très vite je 
lui fais signe que oui. "Une grande artiste. La partenaire de Nijinsky. Elle 
disait qu’un repas de ballerine ne devait comporter qu’un jaune d’œuf et deux 
pétales de rose.” Je la regarde, éberluée. "Non, ne vous inquiétez pas. J’adore 
me moquer de moi-même. Et je ne me nourris pas de pétales. Quand je suis 
au Caucase devant un plat traditionnel de la région, un de ces plats très épicés 
garnis de poivrons ou bien un plat en sauce, je m’en donne à cœur joie. Mais 
je sais que le lendemain je n’aurai droit à rien... Sijou ne jramchy... La diète 
quoi.” Il me faut attaquer sans lui laisser le temps de respirer. Elle a dit 
"sauce”. Je demande : laquelle? Après tout, je suis là pour lui arracher une 
recette. Est-ce une sauce géorgienne? "Oui, oui, oui. Satsivi aux noix. Sauce 
très, très bonne.” Cette recette, me la donnera-t-elle? Nouveau oui, oui, oui. 
Pourquoi pas? Avec plaisir. C’est sa recette préférée. Et qu’aime-t-elle encore. 
"Des choses simples mais savoureuses. Comme le potage aux arbres ; ça c’est 
vraiment bon.” C’est bien ce que je pensais : il y a erreur. L’interprète, dont 
les connaissances culinaires sont terriblement limitées, bafouille. Il ne s’agit 
pas d’un potage aux arbres mais d’un potage aux herbes. Nouvelle attaque 
brusquée. Des herbes? Quelles herbes? Au vol je reconnais le mot "petrouch- 
ka". S’agit-il d’un potage au persil? Non, non, non. Alors j’ai mal compris. 
Il s’agit d’un potage aux fines herbes. Bon. J’enchaîne. Le goût en cuisine 
c’est autant ce que l’on aime que ce que l’on déteste. "Quel est le plat que vous 
détestez?”. Ici, pas la moindre hésitation: " Molochnaya lapcha", dit-elle d’un 
trait. L’interprète met son grain de sel : "Soupe au lait avec vermicelle... 
Cuisine internationale pour enfants”. Il semble que cette soupe ait été servie 
si souvent à Maïa petite fille, que le seul fait de prononcer " Molochnaya 
lapcha ” lui donne la nausée. D’ailleurs elle en a assez de cette conversation. 
"Paris! Paris!” Vous habitez Paris! Moi j’adore Paris. Un vrai coup de foudre. 
Ce n’est pas original. Tous les Russes vous parleront de Paris, du Louvre, 
du Musée d’Art Moderne, du Musée Rodin. Ah! et Dior! Ah ça! Dior, Dior! 
Hélas! pas eu le temps. Ballet vous savez. Et j’avais un de ces tracs... Je dési¬ 
rais tellement que le public m’aime. Jamais je n’ai eu un trac pareil. Jamais 


de ma vie. L’Italie aussi est un pays qui m’a plu terriblement. En entrant à | 
Saint-Pierre de Rome j’ai compris pourquoi tous les Italiens avaient la foi. 
En Amérique, j’ai été frappée par les commodités de la vie. Mais New York I 
m’a effrayée. Si j’y retourne, je m’habituerai peut-être aux gratte-ciel. Mais I 
ce n’est pas certain. Et puis il y a là-bas un photographe qui m’est resté s 
l’estomac. Il a fait de moi plus de 500 photos et ne m’en a jamais envoj 
Rien, rien, rien reçu. Tout ça pour n’en publier qu’une.” (Entre nous, je s: 
qu’il s’agit d’un photographe dont le nom commence par A., qui travaille I 
pour un magazine dont les initiales sont H. B. Mais j’ai promis à Maïa de ne | 
pas le nommer.) Elle a l’air très fâchée. Histoire de lui changer les idées, n 
parlons de ses ballets préférés : Don Quichotte... Le Lac des Cygnes... La Belle | 
au Bois Dormant... Raymonda. Elle s’amuse enfin. J’en profite pour oser une 
question personnelle (du moins ce qu’en U.R.S.S. on considère comme telle). 
"Quel rôle préférez-vous dans la vie? Celui d’artiste? De femme? D’épouse?” 
Léger flottement. Elle n’a pas saisi le sens de ma question. "Je suis tout sauf I 
une mère” dit-elle de cette même voix ferme par laquelle tout à l’heure elle I 
repoussa l’éventualité d’une soupe au lait. Et elle répète "Tout sauf i 
mère.” Je dis : "Même envers votre mari?”. Idée de génie. Elle rit aux éclats. I 
"C’est plutôt mon mari qui serait ma mère. Avec les danseuses c’est toujours I 
comme ça... Rodion Chedrin, compositeur, a tellement fait pour moi! Beau- | 
coup plus qu’on ne pourrait imaginer. Tout ce qu’il compose m’est dédié...”. 
La partie est gagnée. Nous parlons de San Francisco où il y a un petit restau- I 
rant épatant "Sur le Wharf vous savez? Spécialités de fruits de mer”; n 
parlons du film sur la danse où elle a tenu douze rôles; nous parlons du jour I 
où elle a mangé pour la première fois des grenouilles, c’était au Canada. | 
"Les batraciens de ce pays-là sont gigantesques, 7 à 8 cm de long”; nou 
parlons de la fureur d’un des danseurs de la troupe lorsqu’il a compris c 
qu’il mangeait. Ce danseur c’était Shamil Aygudin, un tartare donc un musul¬ 
man. "Il a dit que si le porc lui était interdit, sûrement que les grenouilles I 
lui étaient interdites aussi et il s’est levé de table en proie à une violente I 
colère”; nous parlons de la longévité de l’homme et plus particulièrement des I 
Caucasiens. Plissetskaya est tout feu, tout flamme. La longévité des Cauca- I 
siens cela la passionne. Moi aussi du reste. "Ces gens-là vivent dans la monta- I 
gne, mangent du mouton, boivent du vin, ne pensent pas à l’argent et vivent | 
jusqu’à cent ans. Un jour on a demandé à l’un d’eux — "Comment cela se pas¬ 
sait-il au Caucase il y a un siècle?” Mam Cirkout avait 156 ans. Il répondit : 
"La montagne est la même et je plante toujours du maïs”. Et Maïa ajoute d’une 
voix songeuse : On dit qu’il y a là-bas un groupe de danseurs qui sont tous 
centenaires. Des danseurs, vous vous rendez compte... Centenaires. Ah! si je | 
pouvais danser, moi aussi, jusqu’à IVi I \ I I 1 ' I ’ 17’ T \/ \Y 

150ans .. A” Voir la recette page 156. _l\l /NI ^1 JL .IJ I jJL\ / \ 




mm 












L ibre, sans racines, le château du Champ de Bataille apparaît soudain au tournant d’une clairière. Il doit son nom à un combat que se 
livrèrent en 935 le comte de Cotentin et Bernard le Danois, lointain ancêtre de l’actuel propriétaire, le duc d’Harcourt. En 1686, 
Alexandre de Créqui édifia cette demeure. Par mariage, le château passa aux mains de la famille d’Harcourt, en sortit en 1810, y 
revint en 1903, en sortit à nouveau en 1936 et fut enfin acquis en 1947 par François d’Harcourt, qui put le restaurer grâce aux dommages de 
guerre qu’il reçut pour son château de Thury-Harcourt brûlé par les nazis. Avec la duchesse, il a ressuscité les splendeurs du Champ de Bataille. 
Nos photos : cerfs, daims et biches paissent au pied des murs en pierre et brique rose qui cernent d’immenses cours. A gauche, la duchesse 
d’Harcourt dans son jardin de fleurs. A l’échelle des vastes salons, elle compose des bouquets. Ils ont plus d’un mètre cinquante de haut. 

LA 

DUCHESSE 
D’HARCOURT 
CHEZ 
ET IE 

Elle est jeune, brune, Espagnole. Elle est châtelaine d'un "rêve de pierre ” en Normandie. 













DÉCEMBRE 1965 



TOUTE 

EN 

COTES 


Qu’est-ce qu’elles ont toutes à se promener dans Paris ? Tout simplement, elles sont 
bien dans leur robe. A l’aise, confortables, elles ne la quittent pas jusque tard dans 
la soirée. Elles flânent, prennent un “pot” au Drugstore et dînent au bistrot. Ci-dessus, 
robe droite en pure laine chinée à grosses côtes, couleur corail. Bistrot duTricot. 199 F. 


110 




COTES 

ET 

FILS TIRES 


VOGUE 



Ci-dessus, en jersey de laine blanche à manches trois quart. Contraste du corsage menu 
et ajusté, tout en larges côtes, avec la jupe évasée de bandes ajourées. V.D.E. aux 
Galeries Lafayette, boutique “Voilà Paris”, 250 F. Boucles d’oreilles en résine 
synthétique blanche. Péladan. Bracelets de Jacques Gautier. Coiffures d’Elrhodes. 


lll 


DÉCEMBRE 1965 


MOSAÏQUE 

ET 

JERSEY 



Bandes, carreaux, découpes. Damiers bleu roi et blanc, ci-dessus, pour ce fourreau en 
jersey de laine bleu, sans manches, décolleté carré, vu à la Samia (Exposition bi¬ 
annuelle de Turin groupant une grande partie du Prêt à Porter italien). Maglificio 
Michelangelo à la Gaminerie, 98,50 F. Anneaux Péladan. Bracelets Jacques Gautier. 


112 



JERSEY 

ET 

MANCHES LONGUES 



i. Anneau en résine synthétique noire de Péladan 9 F, chez Elysées Store. 2. Dents 
de scie marine et grenat sur jersey de laine beige des Tricots France. Pariken, 129 F, 
chez Prébac. 3. et 4. Bordures marines aux manches et à la jupe de cette robe en jersey 
de laine rouge des Tricots France. Pariken, 215 F chez Prébac. Coiffures Elrhodes. 




DÉCEMBRE 1965 



i. Empiècement à damiers en laine crochetée pour une robe en crêpe pure laine 
de Gérondeau. Clarissia, 390 F au Bistrot Boutique. 2. Chaussures Giusti, 69,95 F chez 
Bally-St-Michel. 3. Pendentifs en émail bicolore, 135 F chez J. Gautier. 4. Fin jersey 
de laine : bouillonné blanc et bandes noires. Caria Ogle, 700 F chez Roger & Gallet. 


BOUILLONNES 

ET 

DAMIERS 




DAMIERS 

ET 

JUPE PLISSEE 



Ci-dessus : petits damiers noirs et blancs, pour le haut en laine crochetée. Manches lon¬ 
gues. Encolure ras du cou. Jupe plissée en crêpe de laine de Gérondeau, terminée par 
une bande assortie au corsage. Clarissia au Bistrot Boutique, 390 F. Boucles d’oreilles 
Péladan. Les coiffures sont d’Elrhodes. Voir page 155 les adresses des modèles cités. 
















FORTES TETES 


Qu’est-ce qu’une forte tête? Une personne de beaucoup de 
capacité, dit le Larousse. Ajoutons : de grand talent. 

Forte tète au théâtre : Michel Lonsdale (1). Il s’est installé pour 
longtemps à la Comédie des Champs-Elysées, dans "Le mal de 
Test”, ce succès new-yorkais dont Marian Shaw (femme 
d’Irwin), est la productrice à Paris. Anglais par son père, il 
est, par sa mère, neveu de Marcel Arland. C’est son premier 
rôle comique. Ses goûts le portent, outre la peinture, vers 
Dürrenmatt, Billetdoux, Beckett. Dans "Zoo Story” d’Edward 
Albee, il était ce petit bourgeois racorni que Terzieff exaspé¬ 
rait jusqu’au crime. Ses atouts : un sourire de jeune premier; 
ne pas savoir ce que le mot "emploi” veut dire : il peut entrer 
dans n’importe quel rôle et s’y sentir à l’aise. 

Forte tête : Alexandre Iacovleff. Mort en 1938, ce 
peintre est aujourd’hui presque oublié. A partir du 23 novem¬ 
bre, il va retrouver et un nom et une cote. La galerie Vendôme 
montre soixante toiles et dessins de lui. Paradoxe : il eut tant 
de succès entre les deux guerres qu’il n’eut jamais à se préoccu¬ 
per de trouver un marchand ou une galerie. Reçu partout, 
comblé de dons, il eût pu réussir trois ou quatre carrières. 
Sportif, il fut un pionnier de la pêche et de la photo sous- 
marines; il traversa la Mongolie à cheval. Ethnologue-dessina¬ 
teur, il prit part aux expéditions Citroën, la Croisière Noire, 
et aussi la Croisière Jaune avec le Père Teilhard. Initiateur 
d’engouements nouveaux, il mit Capri à la mode. Décorateur, 
on lui devait certaines fresques du défunt "Normandie”. 
Photographe, il exerça son talent au cours d’innombrables 
voyages. Pendant des vacances sur la Côte d’Azur avec la 
Pavlova, il a posé auprès d’elle (2). 

Les tiroirs de Jean Giono (3) sont pleins de surprises. 
Depuis vingt ans il y dormait un roman, "Les cavaliers de 
l’orage”. On le lira ce mois-ci. On sera fasciné par ces récits 
épiques de deux frères montagnards des Hautes-Collines de 
Provence, plus forts que Goliath, Samson, le Grand Turc et 
l’Ogre. Des batailles à l’échelle de l’Iliade avec des matamores 
de village. De folles chevauchées dans la montagne. De l’air 
vif. On est loin de Paris et des encombrements. Giono, retran¬ 
ché à Manosque dans le plaisir~d’écrire, nous réserve pour 





décembre une pièce qui sera jouée à Sarah-Bernhardt, "La 
Calèche”. Les comédiens : Pierre Vaneck et Maria Mauban. 

Un roman de Robbe-Grillet pas trop intimidant. 
"La maison de rendez-vous” est construit comme un ballet. 
Ceux qui ont aimé Marienbad”, ses temps syncopés, son 
romantisme glacé, ses pavanes pour fantômes chanellisant, 
se retrouveront sans peine dans un univers d’où la logique est 
exclue. Ils s’engageront avec délectation dans un labyrinthe 
de phrases délicatement sculptées, peuplé de jeunes Eura¬ 
siennes moulées dans leur fourreau de soie noire, tenant en 
laisse de grands chiens noirs au poil luisant. Cela se passe à 
Hong-kong, paraît-il. L’auteur s’amuse avec un kaléidoscope 
d’images exotiques. Il faut jouer avec lui. Glissée dans le livre 
par l’éditeur Jérôme Lindon, une carte imprimée aligne seize 
opinions possibles: "C’est génial. C’est très bien fait. Cela ne 
vaut pas Balzac. Cela ne vaut pas James Bond. C’est plein de 
poncifs. C’est malsain. Cette publication est un scandale, 
etc.” Mettre une croix dans la case correspondante, et poster 
aux éditions de Minuit. Alain Robbe-Grillet, ici photographié* 
avec sa femme Catherine (4), attend, caustique, le résultat de 
ce référendum. Mais on vend par jour 500 exemplai res du livre. 

La race des très bons valets de comédie est si rare 
qu’Angelo Bardi (5), 30 ans, n’a jamais le temps de souffler. 
Il était valet alsacien dans "Le plus heureux des trois” de 
Labiche, en novembre. Il est valet de chambre-maître d’hôtel 
dans "Pepsie” au Daunou en décembre. Sa carrière théâtrale 
se déroule à l’office ou à 1a ferme. Toscan de Carrare par son 
père, Belge par sa mère, il peut prendre l’accent patois en 
plusieurs tangues y compris l’arabe. Il a joué Marivaux au 
T.N.P. et les grands succès de Jacques Fabbri, "La grande 


oreille” entre autres. Son talent est d’une remarquable finesse. 
C’est un comique tout rond comme sa personne. On aimerait 
qu’il rencontre 1a dernière de nos fortes têtes... 

...le metteur en scène Gérard Vergez (6), blond aux 
yeux clairs mais natif du Midi, qui fait chaque soir des étincelles 
dans une comédie napolitaine signée de deux noms improba¬ 
bles, Scarnicci et Tarabusi, "Caviar ou lentilles” solidement 
installé au Théâtre Michel pour au moins deux ans. Il n’a 
pas trente ans, et cela se voit : les gags succèdent aux poursuites, 
les quiproquos s’enchaînent, les morts sont très peu morts, les 
vivants s’agitent comme des Napolitains, ta salle est pliée en 
deux, ta caisse pleine. Hier inconnu, Vergez refuse aujour¬ 
d’hui quinze propositions de mises en scène. Projets immédiats : 
présenter "Henri IV” de Shakespeare, adapté par lui, et une 
comédie lyrique", La nuit de Lysistrata”, dont il a écrit le livret. 








outiques 

italiennes 

\ 

a 

l’heure 

du 

farniente 


Nulle part ailleurs qu’en Italie on ne 
trouve des tenues pour rester "at 
home” aussi divertissantes, aussi pra¬ 
tiques, aussi séduisantes. Une mode 
que les hommes adorent. A gauche : 
Dona Salvaggia Borromeo d’Adda, 19 
ans, fille du comte et de la comtesse 
Manolo Borromeo d’Adda. Elle est 
chaussée d’argent par Varese et ha¬ 
billée d’un pyjama de Krizia. Milan. 
Jersey de soie blanc de Terragni, a 
incrustation de lamé argent (Slam) 








— 




comme le pantalon. Ci-dessous : Dona 
Allegra Caracciolo, 20 ans, fille de 
Don Adolfo et Dona Anna Caracciolo 
di Castagneto, en caftan de Biki. Milan. 
Lamé vert, argent et rose de Manolo 
Borromeo. Colliers et longs pendants 
d’oreilles de Coppola et Toppo. Toutes 
les deux sont coiffées par Giorgio et 
maquillées par Pablo de chez Elizabeth 



te* \ vistsl* 

* v *»ot*, \ Y“v5k; 


Arden, Rome, et photographiées dans 
l’appartement du comte et de la com¬ 
tesse Crespi, à Rome. 





B eaucoup grâce à ses palais, mais grâce à ses tissus aussi, seule l’Italie pou¬ 
vait chercher, créer et lancer ce style de vêtements, à la fois élégants et 
désinvoltes, pour les soirées à passer chez soi. Mais c’est grâce aux jeunes 
beautés d’Italie, italiennes ou non, qui l’ont adopté avec tant de maestria, 
[u’il s’est finalement imposé... Ici, le Palais est celui de la comtesse Volpi di Misurata à 
tome, et la Belle est la baronne Fiona von Thyssen-Bornemizsa. Ci-dessous : dans un 
issu de Terregni en diagonales turquoises et jaunes, un pyjama à longue blouse- 
•weater moulante et à pantalon étroit. A droite : en jersey d’orlon, un pyjama op’art. 
jrands carreaux noirs et blancs pour le haut; une large jambe noire et une large 
ambe blanche pour le pantalon. Souliers assortis de Lucarelli. Bagues et boucles 
l’oreilles de Petochi. Maquillages d’Estée Lauder dont les produits viennent d’être 
ntroduits en Italie et le seront très bientôt en France. Coiffures des Vergottini de Milan. 


Les pyjamas d’intérieur de ces deux pages sont de la Boutique Irene Galitzine. 





















y\\ 

a; 

^W[/ïl 

■ ii /V S)/H 











AU 

CHATEAU 

DE 

CHAMP 

DE 

BATAILLE 

(suite de la page 108). 
un élément de la décoration. Des bouquets... 
d’au moins un mètre cinquante de haut! 
Nous en avons d’un bout de l’année à 
l’autre, composés avec des fleurs de sai¬ 
son.” 

Amoureux de son château, le maître de 
maison en est l’ordonnateur minutieux. 
Le duc d’Harcourt compose les menus et 
choisit les services de table : "J’aime 
une table élégamment dressée. Je ne 
mets pas en vitrine le service offert par 
Louis XVIII au peintre Gérard, mon oncle 
par alliance, ni l’argenterie du XVIII e siècle! 
Ce sont les femmes du pays qui s’occupent 
de la vaisselle. Et aussi notre personnel de 
Paris car il nous suit au Champ de Bataille, 
lorsque nous y séjournons. Ce qui ne signi¬ 
fie pas que nous y menions la "vie de ch⬠
teau”! Cela n’existe plus... A notre époque 
on vit dans un château aussi simplement 
que dans n’importe quelle maison de cam¬ 
pagne. On y va pour flâner, lire, se pro¬ 
mener. Heureusement qu’un gardien et 
sa femme habitent Champ de Bataille toute 
l’année. Ce gardien a l’étoffe d’un Prési¬ 
dent du Conseil! Il s’occupe de tout, 
de l’exploitation des bois, des bêtes, 
des meubles, des matelas... Lors des visites 
du château qui est ouvert au public, c’est 
lui le guide. Un homme extraordinaire 
n’est-ce pas, Thyra?” "Sans ces gardiens, 
Champ de Bataille serait un cauchemar! 
dit la duchesse. M’occuper toute seule de 
ces deux énormes bâtiments? Je n’y arri¬ 
verais jamais! Heureusement que je n’ai 
qu’à ouvrir mes valises en arrivant!” 
Thyra est un prénom très danois pour 
cette châtelaine normande d’origine espa¬ 
gnole. Fille du marquis Alfonso de Zayas, 
on la croirait à tort sévère ou lointaine. La 
châtelaine aux yeux bleus ne se laisse pas 
impressionner par le haut passé du Champ 
de Bataille. Vive, animée, c’est une médi¬ 
terranéenne en Normandie. Elle murmure : 
" Au Champ de Bataille, ma vie ne 
s’organise vraiment que dans nos petits 
appartements privés. Tout y est si harmo¬ 
nieux, si confortable...” 

De ces appartements, des escaliers étroits 
aboutissent encore à des entresols qui, au 
xvm e siècle, étaient occupés par le per¬ 
sonnel, et le sont encore. Cabinets de 
toilette, chambre d’atours... L’époque 
avait une conception très précise du con¬ 


fort. Du lit en alcôve, aux tentures et aux 
rideaux des fenêtres, la chambre de la 
duchesse est dans des teintes douces mais 
franches. Là aussi, une profusion de dah¬ 
lias roses qu’elle redresse à petits gestes, 
secs comme des coups de bec. Elle évoque 
son enfance : "Un record de couvents! J’y 
ai passé quinze ans... Dès l’âge de 3 ans, le 
couvent de Palma de Majorque. A 14 ans, 
le couvent de Madrid. Je m’y suis follement 
amusée! Dans la famille, c’est la règle : le 
couvent pour les filles, les Jésuites pour les 
garçons. Aux vacances, je retrouvais la 
grande maison de Palma. Elle avait 80 
chambres! Nous étions 3 filles et 3 gar¬ 
çons. Nous jouions avec les enfants de 
Georges Bernanos : 3 filles et 3 garçons 
aussi. Dans l’immense enfilade des salons, 
nous faisions des choses abominables : 
des courses de motos ! Ma mère, la pauvre, 
dépassée par les événements ne réagissait 
même plus.” 

Et elle éclate de rire. 

"C’est en 1947 que je suis venue en 
France pour la première fois. Une décep¬ 
tion affreuse! J’imaginais la France, comme 
tous les étrangers primaires : luxe, élé¬ 
gance... Quel choc! Ces Parisiennes en 
chaussettes, en chaussures épaisses. Et les 
Grands Magasins dont j’avais tant rêvé : 
vides! Les pâtisseries? Atroces : un chat 
affamé se balladait dans une vitrine... Il 
n’avait sûrement pas été plus rationné que 
moi. En Espagne, à l’époque de la guerre 
civile, nous n’avons mangé pendant un an 
que des figues sèches! Nous en avons con¬ 
sommé 600 kg en famille... J’avais oublié 
le goût du pain. Pour le remplacer on 
nous donnait une banane les jours de 
grande fête!” 

Elle dépose sur son oreiller une fleur que 
ses manipulations ont décapitée : "En 
1947, donc, je me rendais dans le midi 
chez ma grand-mère, la comtesse d’Har¬ 
court. Car je suis française par ma mère. 
Nous avons, mon mari et moi, un aïeul 
commun qui remonte au xvm e siècle. 
C’est en 1948, après avoir passé mon bac, 
que je revins en France. Pour de bon. Mais 
Paris, avec ses maisons noires... Hou! Je 
ne les ai pas longtemps regardées : j’ai 
travaillé tout de suite. Mes premières 
armes de secrétaire, je les ai faites chez 
un monsieur. Le pauvre!... J’ai épuisé tout 


son stock de papier avant de réussir ma 
première lettre! Ensuite, ce fut plus amu¬ 
sant : j’entrais à l’UNESCO. Cela m’a 
permis de ne pas oublier l’espagnol! C’était 
agréable, l’UNESCO... malgré mon hor¬ 
reur de la discipline et du travail en général. 
J’en sortis pour me marier. Maintenant, je 
tiens le secrétariat de mon mari : ses af¬ 
faires du Maroc, ses terres. C’est très 
absorbant... Et puis, nous vivons toujours 
sur les routes! Sinon, nous nous calfeu¬ 
trons chez nous : livres, musique... de 
vrais "couche-tôt!” Nous ne sortons que 
pour aller chez des amis. J’ai horreur 
de tout ce qui est sophistiqué. J’aime 
"le simple”. 

En effet, elle est coquette avec simplicité. 
Tout sur elle paraît naturel, ce qui n’exclut 
pas la féminité. Ainsi, ses cheveux savam¬ 
ment lissés, son chignon merveilleusement 
proportionné. — Je me coiffe sous la dou¬ 
che! Il me faut une sortie exceptionnelle 
pour aller chez un coiffeur. C’est comme 
pour la cuisine. Je ne sacrifierais pas, à la 
préparation d’un bon plat, une seule mi¬ 
nute de mon existence. Elle est pourtant 
admirable, la cuisine française. J’y suis 
venue progressivement. Il y a un certain 
"bar flambé” au champagne et aux fines 
herbes, farci d’un soufflé de saumon... Un 
plat extravagant! C’est ma découverte la 
plus extraordinaire — et la plus récente! 
de la cuisine française. 

Elle regarde sa fenêtre perlée de pluie : 
— J’ai accepté la pluie, par amour de la 
Normandie. Ce pays m’a tout de suite 
enchantée. Comme tous les Espagnols, j’ai 
soif de "vert”... Le soleil? Je vais le cher¬ 
cher en Espagne : trois semaines par an. 
Parfois, Champ de Bataille m’en réserve 
la surprise... C’est un cadeau très agréa¬ 
ble, le soleil normand! Parce que j’habite 
la France depuis dix-sept ans, en Espagne 
je passe pour Parisienne! Dans les hôtels, 
on me parle français. Ici, je me sens tout à 
fait intégrée. Je me suis habituée à tout : 
au paysage et même à la pluie du Champ 
de Bataille. Les pays, vous savez, c’est 
comme les gens. On s’entend ou on ne 
s’entend pas. Certaines personnes, je ne 
comprendrai jamais ce qu’elles disent! 
Ici, tout parle mon langage. Nous vivons 
sur la même longueur d’onde, Champ de 
Bataille et moi... Mireille Vincendon. 


122 



ensemble /dropnyl 
en elastiss 

c’est une création 


HELANCA 








DÉCEMBRE 1965 



Ne lui offrez pas un Remington Lektronic II à Noël 
si vous n’êtes pas prête à affronter la concurrence. 


Le Remington Lektronic II 
est une arme... et une arme à 
double tranchant. 

C’est d’abord un merveilleux 
rasoir à batterie d’accumula¬ 
teurs rechargeables c’est-à-dire 
sans fil.(Plus de scènes mati¬ 
nales devant la prise de cou¬ 
rant occupée par votre fer à 
friser ou votre sèche - cheveux). 
C’est un rasoir avec un moteur 
très puissant, avec une surface 


de rasage immense, avec des 
rouleaux réglables qui s’ajus¬ 
tent à chaque barbe et à chaque 
peau. 

Mais... et ce mais est impor¬ 
tant, c’est aussi un grand PLUS 
à la séduction de l’homme au¬ 
quel vous allez l’offrir. 

C’est l’assurance d’un visage 
bien net, d’une peau terrible¬ 
ment douce, d’une allure mer¬ 
veilleusement soignée. 


Vous voulez vraiment le lui 
offrir, ce rasoir ? Nous vous 
aurons pourtant bien avertie... 
Après tout, vous avez raison : 
la concurrence est l’une des 
bases de notre société. 

REMINGTON LEKTRONIC II 
185 F+ H 




124 













H0PPING110EL 


La robe à avoir 

pour le réveillon, 
et tous les soirs 
de l’hiver. 

Fourreau en crêpe, 

entièrement 

doublé. 

La trouvaille : 
les emmanchures 
et le décolleté 
(profond) 

or ou argent. 

Délai : une semaine. 
Peut se faire 
avec manches. 

600 F chez Catherine, 
52, rue Vavin. 

La boîte à avoir, 
à glisser dans 

elle contient 
tout pour les yeux. 
Brosse, pinceaux, 
fards, eyeliner, etc... 
30 F à l’Institut 
Elizabeth Arden. 

Le briquet à avoir. 

Il a été 


CANEVAS 
& TAPISSERIES 


6, rue St-Florentin, 
Paris. Opé. : 45-87 

Reproduction 
de modèles 
de toutes époques 
(tapis, sièges, 


t/-e 1*1 o-is-e^M-e 
^icci 


un parfum neuf 
créé par NINA RICCI 





















‘HOPPINGl 10EL 


Ne 


A la Boutique 

’Sf/iéeetwnnéi 

JEANNE LANVIN 


oo 

22, Fg Saint-Honoré, Paris 


Cadeau op 

des lunettes 
ultra-nouvelles, 
enveloppantes... 
en rhodoïd 
à damiers 
noirs et blancs. 

Marly, 

50, rue François-I er 
à partir de 60 F. 
Chandail op 
à côtes, 114 F 
aux Trois-Quartiers. 

Sac op 
losanges clairs 

toutes couleurs. 
Catherine Chaillet 
pour Daniel Hechter 
79 F chez Dorothée Bis. 

Marabout op 
tout un manteau 
en plumes, 
à rectangles 
blancs 

et col écharpe. 
Sur commande 
livrable 
en huit jours. 
800 F. 
Exclusif 
chez Victoire, 
12, place des Victoires. 

Boules op 

collages exclusifs 
faits à la main. 
125 F chez Janie Pradier, 
78, rue de Seine. 

























Somptueuse 
parure de lit 
choisie pour vous 
par Mme Bordenave 


TOILES 

& MOUSSELINES 


20, avenue Mozart 
Bag. : 91-61 


>H0PPIN61N0EL 


Ne 


A la Boutique 


JEANNE LANVIN 


Cadeau jumeau 

157 F et la 
poivrière, 197 F. 

En cristal 
taillé 

et bronze doré. 

Boutique 

Desfossé, 

19, av. Matignon. 

Jeu op 

Échiquier en onyx 
de deux tons, 

680 F, les pièces 
en albâtre, 250 F. 

Importé d’Italie. 

Kirby Beard, 

5, rue Auber. 

Cadeau chauffant 
chaussons-télévision 
ou pour dame 
qui ne sort plus 
guère. 

49 F à la Boutique 
Jacques Dessange. 

Mohair op 
Bonnet 
bicolore 
noir et blanc 
49 F à la Boutique 
J. Dessange, 

37, av. Franklin-Roosevelt. 

Chandail 

de laine noire 

manche 

99 F chez Mayfair, 

128, rue de la 
























































)HOPPINGl>OEL 


Boîte or et diamants, d’époque I er Empire 
Longueur 9 cm, largeur 6 cm, hauteur 1 cm 1/2 
AU VIEUX CADRAN R. Laforêt 
De la Renaissance à nos jours : Bijoux-Montres-Pendules 
59 ter, rue Bonaparte, Paris-6 e . Dan 01-07 


Jeune, frais, romantique 

CALINE 

le nouveau parfum 
de 

JEAN PATOU 

Jolie présentation bleu pâle. A partir de 34 F 




Offrez l’appétit. 

Une seule 
suffira, 3,80 F, 
ou plusieurs assiettes 
de Gien, rééditées 
pour la première fois 
depuis 1914 
par les célèbres 
faïenceries. 

Boutique de Segonzac, 

49, avenue 
Raymond-Poincaré. 

Offrez mille envies, 

de pots et pichets, 
blancs à filets verts 
» de la Faïencerie 
de Lunéville. 

42 F à l’Épi d’Or, 

7, rue Saint-Jacques. 

Offrez du sucré, 
dans une mallette 
en acajou 
style anglais 

marrons glacés 

ou de spécialités de France 

(fraises d’Auvergne...). 

A partir de 350 F 
à la Boutique Fauchon, 

24, pl. de la Madeleine. 

Offrez du fondant, 

les meilleurs 

chocolats fourrés : 

de la Marquise de Sévigné. 

... Et des anglaises 

postiches 

du coiffeur André Cachin, 
à partir de 80 F, 

41, rue Boissy-d’Anglas. 


















HOPPING. 


OEL 



“Gertrude”, en crêpe Georgette et plumes d’orgai 

CSANDRA 

7, rue d’Aguesseau, Anj : 14-23 

ATHENAIS 

82, Faubourg-Saint-Honoré, Anj. : 56-88 


Pour donner l’assurance 

à un homme 
qui a la peau 
sensible, 
un nouvel 
After-shave 
anti-irritant et 
cicatrisant, 15 F. 
"Cravache”, de R. Piguet. 



Pour donner l’audace 

à un homme 
d’affaires, 
un bison 
fonçant sur l’ennemi. 
Un presse-papiers 
en bronze doré 
pour son bureau. 
165 F, George Pesle, 
18, rue de l’Arcade. 



Pour donner du tonus 

à un amateur 
de whisky, une gourde 
extra-plate 
pour la poche, 
pour la voiture, 
pour le tiroir... 
Métal argenté. 
93 F, Kirby Beard, 
5, rue Auber. 
Pour donner l’éclat 
à un bureau 
d’homme 
trop austère, 
deux miroirs 
Louis XIII octogonaux 
en bronze doré, 
à cadres incrustés 
de pierres dures. 
1 200 F, Boutique Dior. 




Bijoux actuels 
Cadeaux inédits 
Verrerie à l’antique 


SUZY COSTE 


14, r. de l’Ancienne- 
Comédie 
Paris-6 e 
Dan : 53-92 
(face au Procope) 













'HQPPING- 


OEL 


Pour donner la malice 

à un homme 
né sous le signe du 
lion, son emblème, 
débonnaire, 
venu du Mexique, 

... en papier mâché. 
Hauteur : 40 cm. 

220 F, Janie Pradier, 
78, rue de Seine. 




Pour donner du cran 

à un homme 
auquel 

vous demandez 
des travaux manuels, 
un gant en vinyl 
doublé jersey. 
Kléber-Colombes 
Boîte Postale 9-16. 



Pour donner tout à la fois 

trois cravates 
tricotées, 
une eau de 
Cologne 

Marcel Rochas... 
et le champagne 
pour trinquer ensemble : 
un paquet Barclay, 

100 F, tout en un, 

35, avenue George-V. 

Pour donner la mémoire 

à un homme très occupé, 

un bloc de quartz 

(ou d’améthyste, ou de 

porphyre...) 

réunira ses invitations. 

A partir de 260 F. 
Richard-Ginori, 

209, Fg-Saint-Honoré. 






LA BAGAGERIE 


13, rue Tronchet, 
41, rue du Four, Paris 



“Déesse” en crêpe de soie broderies perles fines et 

CS ANDRA 

7, rue d’Aguesseau, Anj. : 14-23 
chez 

ATHENAIS 

82, Faubourg-Saint-Honoré, Anj. : 56-88 




























ARLEQUINADE” 

ensemble d’hôtesse en “chavacrêpe” de GUIGOU 
crêpe mousse imprimé 

JEAN GÉRARD 

9, rue de l’Abbé-GrouIt, Paris - Tel. : Lee 88-43 


Chasse-teckel 

un porte-clefs 

avec le chien 
de chasse 
que vous désirez. 
60 F à la Boutique ^ 
Christian Dior. ® 
Chasse-faisan 

d’argent guilloché 
à faisan en or. 1 400 F. 
La gourmette à 
médaillons découpés 
d’oiseaux, 3 100 F. 
Les gants de chasse 120 F. 
Le tout chez Hermès. 
Chasse-cartouches 


couleur canon de 
fusil et cuivre, 
porte-couteaux, 53 F. 
Les 8 sous-verres 
en cuivre, 42 F. 
Strich, 5, rue d’Arcole. 


“Plume au Vent”, or, platine et brillants 

PIERRE MARLY 

L’opticien qui habille les yeux du Tout-Paris 
85, Fg-Saint-Honoré. Tel : Bal 96-19 
50, rue François-l er . Alm. 00-14 


ShoppingNoel 


de petits brillants. 
1 400 F. Boucheron. 

L’écharpe 
ultra-chaude 
est réversible, 
cachemire imprimé 

de chameau. 
90 F. Hermès. 



















i 

I 





“VIZIR” 

en flanelle anglaise pour les week-ends 
Un ensemble sport de 

JEAN GÉRARD 

e de l’Abbé-Groult, Paris - Tel. : Lee 88-41 


‘HOPPINGl 10EL 


Ne 


Chasse-partout 

guide illustré 
"Connaissance 
et Pratique de la 
chasse”, chez 
Denoël. 

Pour l’Europe, 
l’Afrique..., tous 
les problèmes. 53,47 F. 
Coupe-papier, 940 F, 
et Bic, 570 F, or 
et pattes de chevreuil. 

La Gadgetière, 

1, rue Georges-Bizet. 

Chasse-flacons 

deux oiseaux 

à têtes 

d’argent 

et corps de 

cristal 

venus d’Angleterre. 

650 F 

chez Rigaud, 

51, rue François-I er . 

Chasse-gobelet 

Une tête de cerf en argent 

se renverse 

et devient timbale, 

style Renaissance. 

490 F à la Boutique 
Christian Dior. 
Chasse-cigares 
Ceinturés de porc, 
à couvercles 
ornés de bouton 
d’équipage, 

pot à cigarettes, 900 F, 
pot à cigares, 1 200 F. 
Chez Hermès. 

















Directoire 95 F 


Régency 148 F 


BRIQUETS 

FEMININS 

POUR 

UN 

INTERIEUR 

RAFFINE 


Régence 176 F 


SILVERMATCH 


S 


HOPPING 



Offrez-vous la beauté 

Un "pot-à-vin” 
chinois (pour 
chauffer le vin 
au bain-marie), 
devient porte-pinceaux. 
280 F, Changrila, 
21, rue Bonaparte. 
Offrez-vous l’imprévu 
Sur un tapis de bain, 
en "Dousponge” P. Bignon, 
26,50 à la Ville du Puy, 
une mule rose 
de Trévi, au Printemps, 

le nouveau parfum 

Offrez-lui la beauté 

dans un "beauty-case” en 
box noir de Revlon. 545 F. 

Tous les produits 
utiles en voyage, 
en particulier 
la lotion "Acquamarine”, 
la nouvelle poudre 
"Translucent” et les crèmes 
contrastantes "Ultima” 
permettant le 
maquillage "diaphane”. 




Offrez-lui les “à-côtés” 

Parfumés à "l’Air du Temps” 
de Nina Ricci : 
des flacons 
de bains moussants; 

le talc 
pour l’après-bain; 
et la savonnette-fleur. 
Ils font autant 
plaisir 

que le parfum lui-même. 




Haute Coiffure 
Visagiste 
4, rue 

Chauveau - Lagarde 
Paris-8 e 
(PI. de la Madeleine) 
Tél. : 265-33-19 



































/HOPPINGl iQEL 


,N C 





Offrez-lui le raffinement 

Nouveaux savons 
"Tabac”, 18 F 
les trois, au Drugstore. 
Nouveaux gants 
de toilette à dessins 
mosaïque couleur tabac. 
Moisseul, 2 F env. 

Au Bon Marché. 

Offrez-vous le confort 
En plumetis 

la charlotte, 34 F, 
la pochette 48 F 
et la cape à 
maquillage, 35 F. 

Chez Delfine, 

18, avenue Franklin-Roosevelt 
Offrez-lui le miracle 
Un bain-repos : 
grâce au coussin 
de tête, 35 F, 
à la brosse à dos, 25 F 
et aux savons exquis, 
fleuris, 25 F. 

La Gadgetière, 

1, rue Georges-Bizet. 
Offrez-lui l’objet rare 
De grandes 
boîtes à thé 
à transformer 
en corbeilles à 
papier pour la salle 
de bains. 

Ou en lampes 
pour l’entrée-vestiaire. 

Cinq tailles 
de 150 à 280 F 
à l’Épi d’Or, 

7, rue Saint-Jacques. 


BRIQUETS 
FEMININS 
POUR LE 
SAC 


: SPECIAL F EMME J ) 



HH 

Plaqué or 10 microns laque de chine noire 145,00 F 



Plaqué argent et or "rose" 75,00 F 


/fh 


W 

P. BAUX 

1 

A Sacs 


■ Voyage 
r Cadeaux 

129-131, 


rue de Rennes 

Paris-6 e 

Lit : 90-29 


■ Plaqué or 10 microns "godron" 100,00 F 


Doré satin incolore 49,50 F g 


, S1LVEKMATCH 
















'HOPPING. 


OEL 



Pour petite fille sage 

Une poupée 
vrai bébé "Jumeau” 
(c’était le nom, 
devenu banal, 
de ce fabricant 
de têtes de poupées). 

Elles sont 
devenues rares. 

800 F chez Odette Grelier, 
40, rue Jacob. 

Pour petits gourmands 
Une grosse abeille 
en métal doré 
et cristal 
à remplir 
de miel. 240 F 
chez Mappin & Webb, 
1, rue de la Paix. 

Pour garçon aéronaule 
Un missile 
démontable 
à système mécanique 
projetant 
les pièces de monnaie 
à l’intérieur de 
la capsule : 

47 F chez Andrei, 
78, av. des Champs-Élysées. 

Pour enfant “bûcheur” 
De quoi 
brosser, ranger, 
classer tout 
sur son bureau. Gainé 
d’écossais vert et 
bleu, ou rouge et noir, 
les crayons 20 F. 
Chez Jacy, 
45, av. Franklin-Roosevelt. 



BALLY 

présente 

“Bally Koflach”, modèle à crochets, entièrement doublé peau. 
Tige intérieure matelassée procurant souplesse et confort; tige 
extérieure rigide assurant un parfait blocage du pied. Tige 
bordée mousse évitant toute blessure. 

Modèle à 4 crochets : 245 F 
Modèle à 5 crochets : 295 F 
en vente à 

Paris : 35, bd des Capucines - 3, bd St-Michel - 14, pl. du Havre 
A Lyon : 44, pl. de la République 
Grenoble : 2, rue Molière 



Terminez 1965... éblouissante 
et soyez en 1966... ravissante 


L’ÉTHEIROLOGIE vous propose 
ses services pour traiter et résoudre 
tous vos problèmes “cheveux”. 


Votre épiderme sera rénové, amélioré 
en utilisant les composés de beauté 
à base naturelle et apicole de 

René cTu/itetieti 

20, avenue Mac-Mahon - Paris 17* Tél. 380-27-22 










s 


HOPPING 





Pour jeune fille rêveuse 

Petits livres 
à remplir de maximes, 
à faire signer 

par ses amis, ou pour tenir 
son "journal”. 

Djéco, 6,50 F. 

Au Nain Bleu, 

408, rue St-Honoré. 

Pour enfant “sauvage” 
Un coussin — 

Lion — 

fascinants, la crinière 
et la queue sont 
à toute épreuve : 
ils sont en "O-Cédar”. 

des chats... caressants. 

150 F chez 
Janie Pradier, 


78, rue de Seine. 



Pour petit capitaliseur 

Une chaussette 
porte-monnaie. 

12 F chez Rigaud, 

51, rue François-I er . 

Ce peut être 

de cache-surprises 
pour la cheminée de Noël. 

Pour enfants compteurs 

Un loto 

où sont dessinés 
des jouets 
qui apprennent 
les chiffres. 

Djéco, 12,60 F. 

A l’Oiseau de Paradis, 

211, bd Saint-Germain. 



PIERRE DALBE 

Dans ses magasins : 

33, avenue de l’Opéra. Opé 21-50 
96-98, avenue Paul-Doumer. Aut 52-97 
vous présente ses ensembles, sacs, chaussures et gants 
créés et fabriqués par Dominique. Sélection de cadeaux. 



Joli cadeau de Noël ce spray 

“FLEURS DE ROCAILLE” 

de 

CARON 

La fine pulvérisation 

exhalte encore la fraîcheur de l’Eau de Toilette 
Sans fréon, rechargeable, étanche 
il est un objet tout ensemble pratique et élégant. Prix : 35 F 














HOPPING. 


OEL 





“Luc”. Manteau du soir en “Charivari” Rhonel et Soie 
de PIERRE BLANC 

PAULETTE BURAUD 

En vente, chez 
MARION 

23, rue Davioud, Paris-16 e . Tel. : Mir 91-76 



“Royale” Doré inaltérable - Élégante et jeune à vos mesures 
personnelles 

LUNEAU et COFFIGNON 

81, bd Malesherbes. Fermé le lundi 





Idée folklorique 

un accroche-clefs, 
ou torchons, 
en bois peint 
de fleurs, 
style tyrolien. 
79 F, à la Boutique 
Christian Dior. 
Idée fignolée 
Un motif 
de cygne doré 
pour l’anneau, 105 F ; 
la coupe sur pied, 190 F 
et l’applique, 125 F. 
Chez Raymond, 
100, Fg-Saint-Honoré. 
Idée neigeuse 
Des mules blanches, 
à semelle 
toute plate 
pour les pieds 
grossis de 
chaussettes 
de laine, 
au chalet 
ou à la’campagne. 
En blaireau. 
19 F. La Peau de Porc, 
2 bis, rue Caumartin. 
Idée lumineuse 
Bougeoir 
en argent anglais, 
époque George III, 
avec éteignoir. 
1 200 F chez Mappin & Webb. 
Corbeille en tapisserie 
toute faite 
ou à faire, 350 F. 
Canevas et Tapisseries, 
6, rue Saint-Florentin. 














s 


HOPPING 




Idée mirobolante 

Une ballerine en velours noir 
boutonnée de côté. Christian 
Pauvert, 55 F chez Renast, 
33, rue Tronchet. 

Idée poétique 
Un vase 
pour une seule 
fleur, 

mais soufflé 
à la bouche. 

A col long, 

ou à tête d’oiseau, etc. 

A partir de 50 F. 

Suzy Coste, 

14, r. de l’Ancienne-Comédie. 
Idée mousseuse 
Chandail, 130 F 

ouvert en V, 175 F, 
en cachemire anglais. 

Au Grand 
Frédéric, 

5, rue du 
Fg-Saint-Honoré. 

Idée argentée 
Une orfèvrerie nouvelle, 
procédé WMF, 
un argent dur 
renforcé aux 
parties d’usure. 

La douzaine 
de fourchettes, 

cuillers à café, 

469 F avec une louche. 

Les douze 
couteaux de table, 

234 F chez Simonet, 

111, rue de Sèvres. 



Broche strass enchâssés dans du jais 
Se fait en blanc, topaze, émeraude ou rubis 
MONIQUE DORVAL 
14, avenue de l’Opéra 



Liliane DuPont M - bd R - Poinca ré 

ANTI OU AIRE-DÉCORATEUR G ARCHES 970 21-96 Saint-Cloud) 

Spécialité de commodes époque romantique de 495 à 750 F. 
OUVERT TOUS LES JOURS ET LE DIMANCHE APRES-MIDI SAUF LE MARDI 
























Bracelet torsade, perles de culture, monture or, 
platine et brillants 

RENÉ BOIVIN 

Joaillier 

4, avenue de l’Opéra, Paris - Tél. : 073-51-69 



Qu’il soit original, classique ou amusant, 
vous trouverez le cadeau que vous cherchez 
LE PAVILLON D’ANTIN 
vous présente sa collection de cadeaux 
25, bd Haussmann. Tél. : Pro 83-97 



‘HOPPINGiNOEL 


Ne 


L'heure en plein cœur 

Offrez la pendule 
qui bat comme un cœur... 

d’argent. 
Hauteur : 21 cm. 
En parfait état de marche. 

950 F chez 
Simonne Ricord, 
antiquaire, 
9, rue de St-Simon. 


L’heure au hibou 

Offrez-la 
au collectionneur 
d’oiseaux. 
Pendule 
anglaise. 
Hauteur : 17 cm. 

350 F 
chez Rigaud, 
51, rue François-I er . 




L’heure en poche 

Offrez une pendulette 
en métal doré 
Jaeger-Le Coultre, 
pour sa forme 
ultra-moderne. 
450 F chez 
Guillermin et Mollet, 
16, place 
Vendôme. 



Lunettes véritable écaille 

Toutes les jumelles 
Baromètres de style et moderne 
228, rue de Rivoli - Tél : 073-73-66 
Nouveau magasin : 8, avenue Mozart - Tél : 224-77-87 



RUE DE PASSY 




























AVENUE VICTOR-HUGO 





















ShoppingN( 


OEL 


Offrez du parfum... 

Dans un boîtier 
de la taille 
d’une boîte 
pour fard à joues. 
Merveilleux 
pour le sac. 
Pour le moment, 
en Suisse ou en Italie. 
Estée Lauder. 
Offrez de l’humour 
Une marotte 
1925. chez 
une collectionneuse, 
Odette Grelier, 220 F. 
40, rue Jacob. 
Le chignon postiche 
avec natte, 
300 F chez Lorca, 
3, avenue Matignon. 
Offrez du doré 
Miroir mobile 
en bronze doré 

1 200 F chez Hermès. 
Nouveau poudrier 
"Regency” guilloché, 18,50 F 
pour la Crème Puff 
de Max Factor. 
Offrez des topazes 
Splendide 
parure Charles X : 

diadème, collier, 
pendants d’oreilles, 
bracelet, etc. 
Un cadeau somptueux. 

A la Boutique 
des "Bijoux Anciens”, 
16, bd Raspail. 


Pour vos cadeaux, les chocolats, les marrons glacés 
Chocolats au whisky, cerises au kirsch, 
fondants fourrés aux fruits de 

BOISSIER 

Le Confiseur de Paris 
7, bd des Capucines, 104, Champs-Élysées 
66, rue Nicolo, 93, av. Raymond-Poincaré 


RUE DE PASSY 
16 e 


rue de SERANE 
passy 

c - es t ■ MAROQUINERIE - VOYAGE 

LERYS ■ VÊTEMENTS DE CUIR 


RUE DE PASSY 


















AVENUE VICTOR-HUGO 


•• EGLANTIA ” 

Robe de nuit et déshabillé soie garnis de dentelle 
Création Sophie WAREE chez 
LUCIEN 
Lingerie de luxe 

12. Avenue Victor-Hugo - Paris 16 e 


)hoppingJNofi 


Offrez-lui 

VETIVER de CARVEN 

La seule Eau de Toilette vraiment masculine 


Offrez des paillettes 
Pull-over 

de paillettes blanches 
et bleu pâle. 

Laura Ponte. 

670 F chez Rémy 
Lanselle, 

422, rue Saint-Honoré. 
Pantalon Mahr 
en crêpe rose 
de Véron. 

180 F au Bistrot- 
Boutique, 

13, rue des Amandiers. 


Offrez un cœur 

Vide-poches en velours 
à broderie indienne 

230 F, Boutique Lubin. 
Poudrier en vermeil 
390 F, Noëlla Riotteau, 
22, place Vendôme. 
Offrez de récaille 
Une trousse 
en écaille blonde 
de Hawaï, 

bombée des deux côtés. 

Poudrier, 

boîte à cigarettes, 

porte-billets, 

peigne 

et bâton de rouge. 

650 F. Morabito, 

346, rue Saint-Honoré. 
Offrez de la laque 
Boîtes dorées de 
Birmanie. 

A partir de 50 F. 

Lubin, 11, rue Royale. 






































HOPPINGi 10EL 



RUE ET FAUBOURG-SAINT-HONORÉ 




















Clip “moineau” or et pierres fines 
310 F. 

WORMS 

Joaillier 

7, rue Royale, Paris - Anj : 49-41 
Spécialité de perles 
de culture 

Alliances - Bagues de fiançailles 
Bracelets or - Clips • Montres suisses 


Toute la Porcelaine de Paris pour votre salle de bains, cuisine, 
table. Robinetterie exquisite. Dépositaire exclusif pour Paris. 
Catalogue sur demande 

RAYMOND 

100, Fg-St-Honoré. Tel. : 359-37-21 


)hopping1ioel 


Ne 


Elle aime l’Inde ? 

Poisson indien 
en bronze 
argenté 
du xix e siècle. 

Autrefois porte-monnaie. 
920 F. Boutique Lubin, 

11, rue Royale. 

Elle aime le Siam ? 
Théière 

de forme 

absolument 

inattendue. 

Section carrée. 

La poignée 

Porcelaine bleue 
et blanche. 1 000 F 
chez Changrila, 

21, rue Bonaparte. 

Elle aime les cartes ? 
Tous les 
personnages 
des cartes 
à jouer 

existent en clips 
chez Chaumet, 

12, place Vendôme. 

Elle aime les objets ? 

Un ancien 
pommeau 
de parapluie 
typiquement 1900, 

saphirs et 
d’améthystes, en 
or émaillé. 

Boutique des "Bijoux 
Anciens”, 16, bd Raspail. 


RAD 

Pelisse vison pastel : 7 500 F 
412, rue St-Honoré. Paris - Tél. : 073-35-13 - 073-99-73 


RUE ET FAUBOURG-SAINT-HONORÉ 
































HOPPlNGl lOEL 



RUE ET FAUBOURG-SAINT-HONORÉ 


..RUE ET FAUBOURG-SAINT-HONORÉ 
























/HOPPINGl NOËL 


Ne 


Offrez une cave à boire 

| pour douze bouteilles 
en appartement. 

Vide : 119 F. 

) Ou plein... de 
Dom Perignon. 

De toutes façons, 

| faites livrer 
par Fauchon. 

Un chapeau à boire 
Haut de forme 
pour coton 
ou papiers Kleenex. 

Un cadeau pour ivrogne? 
France Féret Boutique 
48,50 F. Parfumerie Caiilau 
124, rue du Fg-Saint-Honoré. 
Un plateau à boire 
comme dans les bistrots, 

en Sheffield anglais, 
bordé d’un godron. 

200 F chez 

des plateaux. 

Simonne Ricord, 

9. rue de St-Simon. 

Comme dans les foires 
on "tire” le portrait. 

D’après une photo 
faites peindre "naïf” 
votre mari en hussard 
(s’il aime l’armée), 
une amie et son chat, 
ou vos enfants 
pour vos parents, etc. 

Délai : une semaine. 


78. i 


e Pradier, 

• de Seine. 


CARRES 
FOULARDS 

Cadeaux distingués : 
superbes dessins exclusifs 
“ Rodin ” 

dans une présentation 
très luxueuse 
(coffret de style ancien) 
de 40 à 60 F 

RODIN 

36, CHAMPS-ÉLYSÉES 
PARIS 



Parapluie “Tornado” en nylon imperméable noir et blanc I 
pouvant se retourner sans dommage. Manche cuir noir. 65 F I 
Exclusivité 

FORMES FINLANDAISES 

9, place de la Madeleine, Paris. Tél. : Anj 20-22 


RUE DE SÈVRES 





















t souvent difficile 

FRACAS de ROBERT PIGUET 

extrêmement raffiné, un parfum rare qui exalte le charme fér 
De 12 à 165 F 


De l’or en peau 

Chaussures 
à petit talon 

boutonnée 
sur le côté. 

ou chevreau 

59 F 
chez Ralf, 
34, avenue 
du Général-Leclerc. 
De l’or en mailles 
Bracelet 
de trois rangées 
de mailles d’or 
entrelacées. 
Montre à cadran 
’or guilloché. 2 980 F. 
Oméga chez Cérésole, 
16, rue Royale. 
De l’or en griffe 
celle de Morabito. 
1150 F. Un sac 
souplissime 
en crocodile 
noir à fermeture 
de petits brillants. 
346, rue St-Honoré. 

Pochettes 


• • 


NOËL 




Prêtes à plaire avec des bottes 

CYPRIS 

Botte Cardin (exclusivité Cypris) 
marron, vison, bordeaux, 
beige et blanc. Botte chevreau et 
vernis, tous coloris. 

7,rue de Sèvres, Paris-6 C . Lit : 77-85 



‘HOPPINGl 10EL 


Ne 





Sac crocodile 

AU CAPRICE 

Maroquinerie - Voyage 
Parapluies - Cadeaux 
16, rue de Sèvres, Paris-7 e 
Lit : 87-28 


£ 


RUE DU FOUR 


RUE DE SÈVRES 



























VOGUE 



La montre possède ses grands couturiers et une mode bien à elle. Saviez- 
vous qu’un salon se tient chaque automne à Genève qui lui est entière¬ 
ment consacré? C’est l’exposition "Montres & Bijoux”. Les fabricants 
suisses et leurs modélistes y présentent une synthèse précise et raffinée 
de ce que sera la montre de luxe dans les mois à venir et en assurent par 
là même l’incessant renouvellement. 

Pour la 24 e fois, "Montres & Bijoux” s’est tenu au Musée Rath de Genève, 
du 1 er au 24 octobre. Décoré avec les cinquante-quatre toiles constituant 
la "Passion” de Rouault, ce salon était placé sous le signe de l’esthétisme. 
Les plus grands noms de l’industrie suisse spécialisée (Oméga, Vacheron 
& Constantin, Rolex, Jaeger-Le Coultre, Bueche-Girod, Audemars Pi- 
guet, Patek Philippe, Universal Genève, etc.) y ont exposé une dizaine 
de leurs créations les plus prestigieuses. 

Présidant à ce choix restreint, deux règles absolues : d’une part la ga¬ 
rantie d’une nouveauté irréfutable, d’autre part la seule utilisation de 
métaux nobles. Et l’on n’est pas étonné de découvrir des montres-bagues 
voisinant avec des montres en pendentifs ou en clips, pour la plupart 
ornées de pierres de couleur. Ainsi montre et bijou se rejoignent et 
s’allient pour ne plus former qu’une parure. 

Quant à la forme de la montre-bracelet, il semble qu’elle soit en train 
de dépasser la mode de la couture puisque, ayant prôné depuis longtemps 
déjà les formes géométriques qui font fureur aujourd’hui, elle s’évertue 
à allonger ses lignes, à les cambrer et les adoucir. 

Mais les chefs-d’œuvre du modernisme et de l’audace créatrice, c’est 
dans les soixante-huit modèles soumis au Prix de la Ville de Genève 
qu’il nous les faut chercher. Exposées au cœur de "Montres & Bijoux”, 
ces pièces, sélectionnées parmi 963 dessins, en forment la principale 
attraction. 

Ci-dessus : Pièce lauréate dans la catégorie horlogerie, une montre Vache¬ 
ron & Constantin créée par Mme Marcelle Berger. Elle est en or, sertie de 
turquoises et de saphirs et entourée d’une multitude de diamants 
jonquille. 


I à la ville du puy j 

Nouveau magasin : 45-47-49, Avenue Mozart p « n ■ c 
et toujours... angle rues Auber-Tronchet r/\l\ I 3 

Layettes, colifichets, dentelles, lingeries, chemisiers, tricots, 
linge de table et de maison, rideaux et voilages. 

Seules succursales : Bordeaux - Toulon. 



Joie cl o ffrir 
â tous prix 

Certitude 
de plaire... 

I (CAIIDEAILJX 



149 


























DÉCEMBRE 1965 


JANE ET FRANÇOISE 


TISSUS RÉSERVÉS HAUTE COUTURE 


RUE SAINT-FLORENTIN 


TÉL. : OPÉ 31-37 



Le véritable porte-clés lumineux 
; à micropile interchangeable indis¬ 
pensable pour la maison, la voi- 
; ture, le camping. 

Noir babillé d’or : 129 F 
En crocodile pastille or : 70 F 
En argent guillocbé : 60 F 
Supplément pour les initiales :15 F 

C’est une création des 

Éts ROUZIÈRES-VITASSE 
I, rue des Prouvaires - GUT 54-93 

Envoi contre remboursement 



/I 


0 


~&t 

AUuÿxM- 


Au centre de l’élégance féminine 
13, RUE DE LA TRÉMOILLE 
PARIS-8» 

225-39-18 


FOURRURES 
"Création JEUNE” 


e panthère... dans vos souliers de Noël 


VOGUE ÉCLAT 


Si c’était au carré... 

Ce serait 
des émeraudes 
de Cartier. 
Elles sont montées 
en losanges 

en brillants navette, 
et font 
pendants d’oreilles. 

Si c’était 
en plumes, 
ce serait une étole 
en mousseline 
double 
bordée d’autruche. 
Etole blanche ou noire, 
et coiffure- 
postiche, 

Boutiquejacques Dessange 



Si c’était un cœur... 

Il serait 


Porte-billets 
aussi bien masculin 
que féminin. 
Boutique 
Christian Dior. 



Si c’était un Chine... 

il viendrait 
de chez Changrila. 
Grande jarre 
carrée 
à décor xix e 
en Chine 
bleu et blanc. 
Au centre 
un gobelet amovible 
où les peintres, 

essuyaient 
autrefois 
leurs pinceaux. 




Si c’était en perles... 

de culture, 
elles seraient 
de Técla. 
Bracelets perles 
tissées, ou torsadées 
de corail, 
ou mêlées d’émeraudes. 
Bague perle et brillants. 



150 
























VOGUE 



VOGUE ÉCLAT 


Si c'était en agate... 

Ce serait 
une coupe 
de Boucheron, 
bordée d’une 
cordelière 

Clip en fleurs 
et feuillages d’or 
serti de diamants, 
à perles fines 
blanches, 
noires et 



Si c’était du corail... 

il serait 
formé 
de boules 
en corail pâle 
appelé 

"peau d’ange” 

alternées 

avec des olives 

torsadées 

en or mat 

incrustées 

de brillants 

pour un sautoir 

de Van Cleef et Arpels. 

Frange Postiche 

de Pierre Jacy 

Beauté-éclat: Crème pour 

le cou 

de Guerlain. 



Si c’était un chou... 

il abriterait 

en bronze doré 
Directoire 

de marbre. 

Un presse-papiers 
de Noëlla Riotteau. 



Si c’était un vase... 

il serait 

en vermeil martelé 
à cabochons 
de lapis-lazuli 
sertis 

dans les anses. 
Destiné 

à une seule fleur. 
Gisèle Zagdoun. 

21, rue Jean-Mermoz. 
Bracelets dorés, 
torsadés 

Corail et or, 

ou turquoise 

Boutique Carita. 



Ensemble du soir noir et or 
en nylon transparent garni de strass 

C0-L4CL 

BOTTIER 

16 , fc* CoktU. 
Pm+1 ($*-) 

359-12-58 


La grande 
saison des 
chocolats est 
commencée. 

Vous 
trouverez 
les meilleurs 
au 

237, rue 
St-Honoré 
Paris-1 er 
Tél. 742-03-91 


Un seul remède à la 
vie moderne exténuante 
pour garder forme, 
santé, beauté : 


LE SAUNA 


BOITILLONS, ÉTUIS, 
TROUSSES, BIJOUTIÈRES, 
TOUS EN TOILE ^ 
CONÇUS POUR LA VILLE, 
LE SPORT, LE VOYAGE 
CHEZ 

LOUIS VUITTON 

AV. MARCEAU, 78 bis - PARIS 
NICE - 2, AV. DE SUÈDE 


Consultez-nous pour 
obtenir quelques adresses 
dans votre quartier 


Cie Française de SAUNA 
Fabrication - Installation 
40, rue de Paradis - Paris-X c 
TAI 61-96 


151 































DÉCEMBRE 1965 


GRINDELWALD 


Tél. 3 26 SI - Telex 3 26 63 


GRAND HOTEL REGINA 


MURREN 


PALACE HOTEL DES ALPES 


J.T. AFFENTRANGER, dir. 


WENGEN 8SÏ 


PALACE HOTEL 


F. BORTER, propriétaire 




AROSA 


KU LM HOTEL 


de descente, auprès des skllifts. Curling, patinoire. 
Prix particulièrement avantageux en janvier et mars. 

A. WYSSMANN, dir. 


ARfKA GRAND HOTEL 

TSCHUGGEN 


jil des vastes champs de 



MONTANA-CRANS 


HOTEL MIRABEAU 


louvel hôtel de premier ordre offre un confort des plus distingués. 70 lits. 
Toutes les chambres avec balcon, bain ou douche, téléphone, radio. 

A proximité des télécabines, centre d’équitation et patinoire. 


ZERMATT - HOTELS ZIMMERMANN 

HOTEL SCHWEIZERHOF HOTEL NATIONAL-BELLEVUE 

110 lits. Le petit Grand-Hôtel. Bar. 180 lits Grand Bar-Dancing. 

Prix forfaitaire Prix forfaitaire 

Sans bain : FS 26 à 42 Sans bain : FS 24 à 36 

Avec bain : FS 32 à 58 Avec bain : FS 30 à 50 


VOGUE VOYAGE 

FRANCE. Deux albums-cadeaux pour les amateurs de voyages : "Japon 
des réalités” qui vient de paraître aux éditions Marcus : 119 photos re¬ 
marquables de Dominique Darr et des textes passionnants de Dominique 
Darr et Marcel Giuglaris, reliés en toile, qui illustrent le côté nostalgique 
ancestral du Japon et font le point de son évolution actuelle. Prix : 57 F. 
"Iran 1, des origines aux Achéménides”, avec ses 64 photos en couleur 
et ses 96 photos noires, que Jean-Louis Huot fait paraître aux éditions 
Nagel est, par excellence, le livre-tentation-de-faire-un-voyage-en-Perse. 
Prix : 45 F. 

CANADA. Les 20 et 21 février prochains aura lieu à Ste-Agathe-des- 
Monts le grand Derby international des chiens de traîneaux. Quarante 
attelages de chiens participeront à cette course, parmi lesquels 15 magni¬ 
fiques chiens "husky sibériens” venus de l’Alaska avec leurs conducteurs 
"mushers”. 

FRANCE. Un petit bistrot dans un vieux quartier de Paris : "Au Pot 
de fer”, 12, rue du Pot-de-Fer. Atmosphère étudiante. Couscous "du 
tonnerre” (6 F la portion). Retenir sa table à Kellerman 83-69. 

ECOSSE. Pour la première fois au monde, une banque pçur "femmes 
seulement” vient d’ouvrir ses portes à Edimbourg. Dans cette succursale 
de la "National Commercial Bank of Scotland” interdite aux hommes : 
un bar, un salon de lecture et un salon de beauté avec vestiaire et tables 
de maquillage. 

FRANCE. Le célèbre cuisinier Escoffier va avoir son musée à Villeneuve- 
Loubet (Alpes-Maritimes). On y dégustera les créations culinaires qui 
l’ont rendu célèbre. 

PORTUGAL. Connaissez-vous le chetny? C’est un condiment indien à 
base de pili-pili et de citron ou de mangue, à servir en même temps que 
le ketchup et la moutarde. A acheter à l’Antiga Charcutaria Alema, 
283 rua do Ouro, à Lisbonne. Attention : ne pas forcer la dose, cela em¬ 
porte la bouche! 

FRANCE. Deux guides à avoir à portée de la main : si vous voyagez dans 
notre pays et ne voulez manquer aucune des splendeurs inconnues qui 
parsèment votre route : le "Guide Artistique de la France”, éditions 
Tisné-Hatier, prix 48 F. Auteurs : Françoise Olivier, Michel et Claude 
Gisler. Si vous voulez faire du shopping et aller tout droit chez les arti¬ 
sans de qualité : le "Guide des Artisans et Créateurs de France”, que 
Gilbert Dalahaye vient de faire paraître chez Robert Laffont. Prix : 
26,75 F. 

ITALIE. Nouveau dans les Dolomites : le téléphérique de Falgarego- 
Lagaznoi qui, dans la région de Cortina d’Ampezzo, est le sixième du 
genre. Il monte 470 passagers-heure en haut du pic de Lagaznoi (3 000 m). 
FRANCE. Répondant à un questionnaire uniquement destiné aux 
femmes, à l’occasion du dernier Salon International du Tourisme à la 
Foire de Paris, et concernant leurs vacances, les 23 417 réponses enre¬ 
gistrées font apparaître que 13 025 de celles qui avaient été interrogées 
pensaient utiliser, comme moyen de transport, leur voiture, 5 715 le che¬ 
min de fer, 1 371 l’avion, 592 le bateau; 0,3 % allaient en séjour dans leur 
famille, 49 % avaient choisi l’hôtel, 27 % louaient un appartement meu¬ 
blé, 15 % campaient, 3,7 % utilisaient une caravane. 

U.S.A. La Pan Am dispose depuis peu d’un coordinateur électronique qui 
lui permet d’offrir à ses clients un service gratuit de réservations d’hôtels 
et motels avec confirmation immédiate. Les réservations doivent être 
demandées sept jours avant la date prévue pour l’arrivée. 

SUÈDE. Un voyage à Stockholm en vue? Votre week-end bénéficiera 
d’une nouveauté. Un brise-glace dit "de week-end” vous emmènera faire 
du ski et du patin à glace à Washolm, l’une des îles de l’archipel. Rensei¬ 
gnements : Office du Tourisme Suédois, 125, Champs-Elysées, Paris, 
téléphone ELY 44-30. 

CANNES. Pour la première fois cette année le Bal des débutantes aura 
lieu à Cannes. Date : le 18 décembre. Cadre : les Ambassadeurs. Les 
200 jeunes beautés seront logées au Majestic. Le 17 au matin partira de 
la gare de Lyon le train special-debs qui a été équipé de wagons à télé¬ 
phone intérieur. Michèle Ricard, 17 ans (le pastis) est la seule autorisée 
à monter dans le train en cours de trajet, à Arles. La Begum a été pres¬ 
sentie pour faire partie du comité de patronage. 


152 















VOGUE 



FRANCE. Un hôtel-château de grand luxe ajoute à tous ses charmes 
— décor de grand style, calme, parc, cuisine raffinée, service attentif — 
un attrait de plus : la musique. Au château d’Artigny, à Montbazon, le 
samedi 11 décembre : récital de piano de Bernard Ringeissen. Les samedis 
24 et 31 décembre, réveillons avec l’orchestre Roger Etlens. Prix des 
places concert-cocktail : 18 F. Concert-cocktail suivi du dîner : 48 F. 
Réservations : 36-21-77 à Montbazon et agence "Semaine à Paris”, 225- 
06-92. C’est au château d’Artigny que la reine-mère Elizabeth était des¬ 
cendue lorsqu’elle vint visiter les châteaux de la Loire. 

POLOGNE. Trois heures de vol seulement séparent Paris de Zakopane 
où, au pied des Tatras, vous pourrez découvrir les charmes des "kouligs”, 
cavalcades de traîneaux attelés illuminés. Sur les pentes : téléférique, 
funiculaire, télésièges. Dans les hôtels : pension complète de 17,50 à 
62 F par jour. Renseignements : Obis, 18, rue Louis-le-Grand, Paris, 
téléphone Opéra 62-26. 


SICILE, L’ILE AU TRÉSOR (suite de la page 60) 

C’est au xvi e siècle que Trapani devint capitale de l’orfèvrerie coralienne. 
Ses sculpteurs, ses artisans étaient connus de toutes les cours, de toutes 
les maisons patriciennes d’Europe. Cela ne date pas d’hier... Encore 
faut-il préciser que ce qui lie la Sicile au corail, bien plus qu’un intérêt, 
est un sentiment, une fascination. Ni pierre, ni fleur, ni bête, le corail 
est tout cela à la fois. N’est-ce pas troublant? Aussi entendrez-vous dire 
que le jour où Persée trancha la tête de Méduse, du sang se répandit 
sur le sable qui aussitôt se pétrifia. Ainsi est né le corail. Si le sang d’une 
Gorgone devenu dentelle, ornement, féerie entre les mains d’humbles 
artisans, si cela vous intéresse, si vous croyez à cette histoire de tête 
coupée, alors allez au Musée Pepoli. Sans quoi n’y allez pas... Allez en 
Turquie, allez à Nice ou en Californie, allez partout plutôt qu’à Trapani, 
parce que les gens qui ne croient pas aux légendes n’ont vraiment pas 
leur chance en Sicile. Edmonde Charles-Roux. 


Bloc-Notes Touristique 

Il y a peu de très bons hôtels en Sicile mais parmi les moins bons il n’en 
est pas de mauvais. Le secret d’un voyage réussi? Savoir qu’il y a en Sicile 
des hôtels qui ne sont agréables qu’en hiver, d’autres réservés à l’été, 
d’autres au printemps. 

Pour visiter Trapani. Une seule solution : s’installer sur les hauteurs 
de Erice dont le Jolly est le seul très, très bon, Jolly de Sicile. Vue pro¬ 
digieuse. Cuisine excellente. A recommander toute l’année. Prix d’une 
chambre avec salle de bains et pension complète : 45 F environ. 

Pour visiter Palerme. Solution d’hiver : Grand Hôtel delle Palme en 
pleine ville... 200 chambres avec bains et douche. Prix avec pension 
complète : 65 F environ. Tél. 215 570. Autre solution d’hiver pour tou¬ 
ristes motorisés : l’Hôtel Villa Igia au milieu de ses jardins. Prix spécial 
d’hiver : 85 F. Tél. 291 580 (ouvert toute l’année). Solution de printemps 
et d’été : le Splendid Hôtel La Torre à Mondello. Comme une forteresse 
plantée sur la mer. Un des meilleurs hôtels de Sicile et le plus recom¬ 
mandable. Cuisine, service, bains de mer parfaits. Terrasses individuelles 
à toutes les chambres. Ouvert du 1 er avril au 31 octobre. 

Pour visiter Taormina et la région de l'Etna. Solution d’hiver et de prin¬ 
temps : l’adorable Hôtel Timeo tellement plus sympathique et plus gai 
que le célèbre San Domenico dont les prix sont effarants. Chambres en 
plein soleil. Jardins merveilleux. Cuisine de premier ordre. Vue inégala¬ 
ble. Le Timeo est un lieu de séjour délicieux. Un endroit où aller se repo¬ 
ser en hiver. 

Pour visiter la région de Syracuse. Eviter le Jolly. Mal situé et bruyant. 
Une seule solution agréable : Grand Hôtel Villa Politi. Séjour favori de 
Winston Churchill. Jardins. Silence. Soleil. Vastes chambres. Bien 
chauffées en hiver. Cuisine remarquable. Chambre avec bain et pension 
complète une personne : 65 F. Téléphone 15-66. Ouvert toute l’année. 
Pour aller en Sicile. Avion : Paris-Palerme, départ tous les jours d’Orly 
à 13 h 05 (Air France), arrivée à Rome à 14 h 55 et à Palerme à 17 h 30. 
Prix : aller et retour classe touriste : tarif spécial valable un mois avec 
séjour de 5 jours minimum en Sicile : 627 F. Trapani est à 120 km de 
Palerme par la route. 


PALACE HOTEL 

(gpe^Q^r iriffl 










DÉCEMBRE 1965 



Neige et soleil 

dans le Val d’Aoste 

toute l’année 


Renseignements : 

UFFICIO REGIONALE TURISMO AOSTA (Italie) 



5“ SEMAINE 
DE VÊTEMENT 

DE PLEIE 

FLORENCE 

DU 20 AU 24 JANVIER 1966 
AU PALAZZO STROZZI 

• 

UExposition la plus complété 
de la mode italienne 
dans les vêtements de pluie. 

100 participants 

2000 m 2 de surface d’exposition 
défilés quotidiens 
rencontres de techniciens 
manifestations publicitaires 


Pour toute information s'adresser à : 
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL 
< ‘ SETTIMANA DELL’ IMPERMEABILE ’ ’ 
via Valfonda 9 
FLORENCE (Italie) 


154 











VOGUE 


PARFUMS (suite de la page 67) 



L’année 1965 : consécration du parfum en pulvérisation. Soit grâce à un 
atomiseur (flacon fonctionnant au gaz fréon), soit grâce au vaporisateur 
nouvelle formule (sans gaz). 1. Bandit de Robert Piguet. Atomiseur de 
sac rechargeable. 2. Blue Grass d’Elizabeth Arden en Flacon Vénitien. 
Existe en Spray rechargeable. 3. Eau d'Arpège de Lanvin. En vapospray 
rechargeable pour toutes les eaux de Toilette. 4. Mademoiselle Ricci, 
nouvel atomiseur pour le parfum "léger”. 5. Y de Saint Laurent. 
6. Apple Blossom d’Helena Rubinstein. Eau de Cologne. Pas d’atomi¬ 
seur. 7. N° 5 de Chanel. Atomiseur rechargeable pour le parfum de 
Toilette. 8. Je Reviens de Worth. Nouveau Spray rechargeable pour eau 
de Toilette. 9. Justine de Louis Féraud. Atomiseur prévu pour début 
1966. 10. Miss Dior, Diorama, Diorissimo ou Diorling : un tout nouvel 
atomiseur "Parfum” existe au même prix et avec le même contenu que 
les flacons classiques. 11. Singulier de Cardin. 12. Evereve de Rigaud. 
Atomiseur pour l’eau de Parfum. 13. Fleurs de Rocaille de Caron. 
Nouveau Spray rechargeable pour l’eau de Toilette. 14. Monsieur Net 
de Jean Patou. Nouveau Vapomiseur rechargeable pour l’eau de Cologne 
et l’eau de Visage. 15. Chant d'Arômes de Guerlain. Atomiseur pour 
le sac. Rechargeable. 16. Câline de Jean Patou. Atomiseur de sac. 17. 
Capricci de Nina Ricci. Atomiseur pour l’eau de Toilette et Airomatique. 
Deux grands succès : les atomiseurs Madame Rochas et Calèche d’Hermès. 


ADRESSES PRÊT A PORTER 

LES APRÈS-SKI 

Page 72 PULL MARIE-MARTINE WEEK-END. Paris. Marie- 
Martine Week-End, 78, rue des St-Pères. PANTALON 
CHARLES GROS. Paris. Marie-Martine Week-End, 78, 
rue des Saints-Pères. 

Page 73 ENSEMBLE LA MALLE DE L’INDE. Paris. U Malle de 
L’Inde, 89, rue du Bac. 

Page 74 ROBE JAÈGER. Paris. Jeager-Henry à la Pensée, 3 et 5, 
F g-Saint-Honoré. 

Page 75 ROBE LIL. Paris. La Marotte, 15, rue du Val-de-Grâce. Eva, 
121, bd St-Germain. Vog, 34, rue Tronchet. Marseille, 
Elodie. Metz, Patricia. 

Page 76 HAUT PACO RABANNE. Paris. Popeline, 91, rue St-Domi- 
nique. PANTALON JEAN GERARD. Paris. Popeline, 91, 
rue St-Dominique. 

Page 77 HAUTS PACO RABANNE. Paris. Bistrot Boutique, 13, 
rue des Amandiers. PANTALONS MAHR. Paris. Bistrot 
Boutique, 13, rue des Amandiers. 

LES ROBES DE LAINAGE 

Page 110 ROBE BISTROT DU TRICOT. Paris, 57, rue Bonaparte, 
et 15, rue Boissy-d’Anglas. Aix-en-Provence, 19, rue Beddar- 
rides. Nice, 16, rue de la Liberté. 

Page 111 ROBE V.D.E. Paris. Galeries Lafayette, "Boutique Voilà 
Paris”, boulevard Haussmann. Genève, Bon Génie. Lau¬ 
sanne, Bon Génie. 

Page 112 ROBE MAGLIFICIO MICHELANGELO. Paris. La Gami¬ 
nerie, 137, boutevard St-Germain. 

Page 113 ROBE PARIKEN. Paris. Prébac, 100, rue St-Lazare. Madd, 
20, rue Tronchet. Men Sport, 16, rue de Sèvres. Avignon, 
Lesur. Nancy, Cléo. Toulouse, Nine. Bruxelles, Sophie 
Couture. 

ROBE PARIKEN. Paris. Prébac, 100, rue St-Lazare. Pas¬ 
cale Auber, 65, rue de Rennes. Mulhouse, Schwab. Bruxelles, 
Sophie Couture. Lausanne, Bon Génie. 

Page 114 ROBE CLARISSIA. Paris. Bistrot Boutique, 13, rue des 
Amandiers. 

ROBE CARLA OGLE. Paris. Roger et Gallet, 62, Fg-St-Ho- 
noré. Milan, Biki. St-Moritz, Palace Hôtel "Boutique Biki”. 

Page 115 ROBE CLARISSIA. Paris. Bistrot Boutique, 13, rue des 
Amandiers. 



Le "drink" 
des 
Gens 
Raffinés 


SANS ALCOOL 
NI EXCÈS DE SUCRE, 
NE PRÉDISPOSE PAS 
A L'EMBONPOINT, 
SE SERT NATURE 
OU AVEC UNE TRANCHE 
DE CITRON OU D'ORANGE. 


"UN DI AN TON IC" 


155 











LA RECETTE DE PLISSETSKAYA 

(suite de la page 103) 


Sauce Satsivi : pour servir avec du poulet ou du poisson. 

100 g de beurre, 4 ou 5 oignons, 1/2 tasse de farine, 1 litre de bouillon 
de poulet ou de court-bouillon de poisson, 300 g de noix épluchées, 1 à 2 
clous de girofle, 1 pointe de couteau de cannelle, 2 pointes de safran, 1/4 de 
cuillerée à café de cayenne, 2 jaunes d’œufs, 4 à 5 gousses d’ail, 2 cuille¬ 
rées à soupe de ciboule hachée, 1/2 verre de vinaigre de vin rouge. 
Hacher très finement les oignons et les faire dorer dans le beurre, sau¬ 
poudrer de farine et laisser prendre couleur. Ajouter le bouillon petit 
à petit en tournant et faire cuire doucement 10 minutes. Mettre les noix 
pilées, les œufs et les épices dans un bol, les diluer avec un peu de sauce 
chaude puis verser tout dans la casserole. Laisser mijoter quelques ins¬ 


tants sans bouillir puis retirer du feu. Quand la sauce est froide, ajouter 
l’ail écrasé, la ciboule et le vinaigre. 

Recouvrir le poulet ou le poisson de sauce et laisser dans un endroit 
frais pendant quelques heures avant de servir. 

Note de N. L. 

Une amie géorgienne et parisienne a mis au point une version française 
de la sauce Satsivi, exquise et facile à réaliser. Mettre dans le mixer : 
le jus de deux citrons, une gousse d’ail, une petite échalote, un paquet 
de 250 g de noix épluchées, toutes les herbes disponibles y compris le 
coriandre que l’on trouve dans le commerce sous le nom d’"herbe algé¬ 
rienne”, du poivre de Cayenne, du sel, et lorsque cette sauce est servie 
avec le poulet, le jus de la volaille rôtie allongé d’un peu de bouillon des 
abattis de poulet. Mixer quelques secondes et verser dans une casserole 
avec deux jaunes d’œufs. Chauffer doucement en tournant. Attention, 
ne pas faire bouillir. Servir en saucière. Le poisson et les aubergines 
préalablement pochées se servent recouverts de sauce. 


TARIF GÉNÉRAL 





Vente au numéro 

12 numéros par an 


"°rT 

S 

Numéros 

spéciaux 

FRANCE ET COMMUNAUTÉ FRANÇAISE. 

ÉTRANGER I (Souscrit en France) . 

.F 

. F 

70 

88 

6 

14 

ALLEMAGNE : CONWA GROSSOVERTRIEB 35 a. Danziger Strasse, Hamburg . 

... D.M. 

72 

7 

18,50 

AUTRICHE : WIENER MODELLGESELLSCHAFT Stubenring 16, Vienne. 

... Sch. 

510 

50 

120 

BELGIQUE : A.M.P., 14 à 22, rue du Persil, Bruxelles. 

.... F.B. 

880 

75 

185 

DANEMARK : M. JOERGENSEN c/o SCHRODER, 8, Hovedvagtsgade, Copenhague. 

... K.D- 

155 

14 

33.25 

ESPAGNE : comercial atheneum s.a. 

à Madrid : Calle Vergara, 9 

à Barcelone : Via Augusta, 103. 

... Ptas 

1 100 

90 

210 

GRANDE-BRETAGNE : TRANSWORLD PUBüSHERS, Bashley Road, Londres, N. W. 10 

The CONDE NAST PUBLICATIONS Ltd 

Vogue House, Hanover Square, Londres W. 1. £ 

7.7.0 

14/0 

1/15/0 

ITALIE : MESSAGGERIE ITALIANE, Via P. Lomazzo 52. Milan. 

.Lit 

11 000 

1 000 

2 500 

JAPON ; WESTERN PUBLICATIONS DISTRIBUTION AGENCY N° 10, 3-chome, Nishi Ohkubo Shinjukuku Tokyo . 

... Yens 

7 200 

650 

1 550 

NORVÈGE : NY MOTESERVICE, Stortingsgt, 4. Oslo. 

... K.N. 

155 

15 

33 

PAYS-BAS : VAN DITMAR, Schiestraat 32-36, Rotterdam . 

. Florins 

78 

6 

13.50 

PORTUGAL : BERTRAND, 73, Garret, Lisbonne. 

... Esc 

575 

50 

120 

SUÈDE : WENNERGREN WILLIAMS A.B. Nordenflychtsvagen, 70-Stockholm. 

... K.S. 

120 

10,75 

26,75 

SUISSE : Toutes librairies. 

.... F.S. 

80 

7 

16 

U.S.A.-CANADA : THE CONDE NAST PUBLICATIONS INC., 420 Lexington Ave., New York. 17. * 

20 

1.50 

4 


BULLETIN D’ABONNEMENT 


Je souscris un abonnement d'un an (12 numéros) à VOGUE au prix de_F 

Pour envois recommandés supplément 16 F Je règle par 

□ chèque bancaire à l’ordre de VOGUE. 

□ chèque postal ou mandat de versement à PARIS 1073-32. 

Envoi par poste à 


Profession ou qualité : 


A remettre à nos agents, à votre libraire ou à envoyer à VOGUE, 4, place du Palais-Bourbon, Paris VII e avec votre règlement. 

Pour permettre une mise en service rapide, nous prions nos lecteurs utilisant le chèque de virement postal de ne pas adresser à VOGUE les trois volets de 
ce chèque, mais de les envoyer directement à leur centre de chèque postaux sans omettre d’indiquer au dos l'objet de leur règlement. 

Le service des postes de certains pays accepte la souscription et le règlement des abonnements sans aucune formalité. Renseignez-vous auprès de votre 

bureau de poste. 


DIRECTEUR DE LA PUBLICATION HENRY A. BERTRAND. FABRICATION : EDDY GRILLOT. PRINTED IN FRANCE. IMP. KAPP, VANVES (SEINE). 

DÉPÔT LÉGAL 4* TRIM. 1965 N» 7377 


























































Chauds et agréables à porter, ces fuseaux sont indéformables et 
infroissables. Ils gardent indéfiniment leur pli. Grâce au super-Spantiss 
Ni/sec, ils sont d'une élasticité maximum dans tous les sens. 


NIISBG 


Pie fc 












68, CHAMPS-ÉLYSÉES - 2, PL. VENDÔME - 93. RUE DE PASSY 29 RUE DE SEVRES